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Honein appelle le gouvernement à mettre sur pied une cellule de crise 24 heures sur 24

Le député de Baabda, Salah Honein, a appelé hier le gouvernement à mettre sur pied une cellule spéciale, qui opérerait 24 heures sur 24, et qui serait chargée de faire face à tout imprévu qui menacerait la sécurité des Libanais ou la souveraineté du pays, « tant que l’ombre de la guerre continuera de planer au-dessus de l’Irak ». L’ancien chef de l’État, Amine Gemayel, a, pour sa part, invité les pays arabes à adopter une position unie, claire et sans ambage, « une sorte d’initiative qui serait soumise au Conseil de sécurité de l’Onu pour faire face aux prétextes occidentaux ». Une initiative qui pourrait ressembler, selon l’ancien n° 1 de l’État, à celle du prince Abdallah au sujet de la crise israélo-arabe, et qui avait été adoptée lors du Sommet arabe de Beyrouth. Pour sa part, l’ancien ministre Issam Naaman a appelé, « pour éviter la guerre », à une initiative commune arabo-européano-vaticane, consistant en une surveillance internationale permanente de l’armement de l’Irak. Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a, quant à lui, exhorté l’ensemble des pays dont l’histoire regorge de luttes pour la liberté et les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes – « et j’entends par là la France, en la personne de son président Jacques Chirac, ainsi que l’Allemagne » – à tout faire pour empêcher que la politique « individualiste » US ne mette le monde en danger. Enfin, les chefs des Églises européennes, parmi lesquelles figure le Conseil des Églises du Moyen-Orient, ont affirmé hier que la force militaire est un moyen « inadéquat » pour en finir avec les armes de destruction massive de l’Irak. Soulignant qu’il faudrait donner aux inspecteurs le temps nécessaire pour qu’ils puissent achever leur travail.
Le député de Baabda, Salah Honein, a appelé hier le gouvernement à mettre sur pied une cellule spéciale, qui opérerait 24 heures sur 24, et qui serait chargée de faire face à tout imprévu qui menacerait la sécurité des Libanais ou la souveraineté du pays, « tant que l’ombre de la guerre continuera de planer au-dessus de l’Irak ». L’ancien chef de l’État, Amine...