« Game is over ». S’il s’agissait effectivement d’un simple jeu, la formule serait anodine, mais appliquée à la crise irakienne, elle donne des frissons dans le dos. Fidèle à sa rhétorique habituelle, George W. Bush a été on ne peut plus clair au lendemain du réquisitoire de son secrétaire d’État : la partie est terminée, Saddam Hussein sera stoppé. L’ordre donné hier par le Pentagone, du déploiement de la 101e division aéroportée américaine, une des plus redoutables unités de l’armée de terre des États-Unis, confirme que la guerre est proche et que ce n’est plus qu’une question de temps. Du temps, Hans Blix et Mohammed el-Baradei en ont également fait état hier en intimant à Bagdad de changer drastiquement d’attitude avant le 14 février, date à laquelle ils rendront au Conseil de sécurité leur dernier rapport. Le message serait-il déjà passé hier ? Le conseiller présidentiel irakien, le général Amer al-Saadi, annonçait en soirée qu’un scientifique irakien avait été interrogé sans témoin par les experts de l’Onu.
« Game is over ». S’il s’agissait effectivement d’un simple jeu, la formule serait anodine, mais appliquée à la crise irakienne, elle donne des frissons dans le dos. Fidèle à sa rhétorique habituelle, George W. Bush a été on ne peut plus clair au lendemain du réquisitoire de son secrétaire d’État : la partie est terminée, Saddam Hussein sera stoppé. L’ordre...
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