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Colloque - Ouverture des travaux du Centre international de Byblos hier à Paris Salamé s’entretient successivement avec Diouf et Matsuura

C’est à une première journée de travail plus que chargée qu’a eu droit, hier, le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, en visite officielle à Paris. Il a d’abord ouvert, en compagnie du directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura (avec lequel il s’est entretenu en marge du colloque), les travaux du Conseil scientifique du Centre international des sciences de l’homme de Byblos (CISH), dirigé par le sociologue allemand, Théodore Hanf. Et après avoir rendu hommage à la politique et au soutien apporté au centre de Byblos par le directeur général de l’institution culturelle onusienne, Ghassan Salamé a insisté sur la nécessité de respecter la convention, signée en 1998, entre le Liban et l’Unesco (un projet dont l’idée avait été lancée, dans les années 60, par Maurice Gemayel). Convention portant sur la création du seul centre, au monde, consacré aux sciences de l’homme et placé sous l’ombrelle de l’Unesco. Ghassan Salamé a souligné l’importance de la dimension internationale de l’exceptionnelle recherche empirique qui sera menée, dans le cadre de ce centre, sur le thème de la démocratie et de la culture. Sans oublier les recherches initiées et financées par le CISH, et qui ne concernent pas uniquement le Liban, puisqu’elles touchent, entre autres, l’Afrique du Sud, le Congo, l’Indonésie, etc. Les travaux se sont déroulés en présence des dix membres de renom du Conseil scientifique du CISH – et qui viennent de neuf pays différents. À savoir, outre les Libanais Sélim Abou (anthropologue et philosophe), et Ahmed Beydoun (sociologue) : l’islamologue algérien Mohammed Arkoun ; la fondatrice et présidente du Collège international de Tunis, la Tunisienne Hélé Béji ; l’ancienne Première ministre sénégalaise Mame Madior Boye ; la sociologue et politologue philippine Ludvina Carino ; l’ancien ministre polonais des Affaires étrangères Bronislaw Geremek ; l’historien et sociologue français Guy Hermet ; la professeur brésilienne de littérature Meida Pinon et le politologue suisse Philippe Schmitter. D’autre part, Ghassan Salamé, également président de la Conférence ministérielle de la francophonie, s’est entretenu dès son arrivée à Paris samedi dernier avec le nouveau secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, Abdou Diouf. Au centre de leur entretien : les conflits africains, que ce soit au RDCongo, au Burundi ou, surtout, en Côte d’Ivoire (avec un long arrêt sur la situation des Libanais). C’est la première rencontre entre les deux responsables depuis le Sommet de Beyrouth – une rencontre qui a confirmé, à la lumière du programme d’Abdou Diouf, la politisation de la francophonie.
C’est à une première journée de travail plus que chargée qu’a eu droit, hier, le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, en visite officielle à Paris. Il a d’abord ouvert, en compagnie du directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura (avec lequel il s’est entretenu en marge du colloque), les travaux du Conseil scientifique du Centre international des sciences de...