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Budget - Le débat reprend aujourd’hui et s’achèverait demain par un vote positif Le ministère des Finances annonce une baisse de 5,32 % du déficit entre 2001 et 2002

Les députés débattront encore aujourd’hui lundi du projet de budget 2003, et selon des sources parlementaires, l’opération de vote devrait avoir lieu demain mardi au plus tard, du fait que le projet a déjà été longuement examiné, puis amendé par la commission des Finances. Seize députés au total doivent encore prendre la parole au cours des prochaines 48 heures, parmi eux, Hussein Husseini, Nayla Moawad, Akram Chehayeb, Boutros Harb et Farid el-Khazen. Mais il est probable que ce chiffre soit revu à la baisse, et le débat prendrait fin dès lors aujourd’hui même. Les députés entendront ainsi la réponse du gouvernement mardi matin avant de procéder au vote du projet à main levée. À ce sujet, les sources susmentionnées ont estimé que les députés qui appuieront la politique financière du gouvernement ne dépasseront pas les 80, car il y a de fortes chances que des parlementaires indépendants, comme les présidents Husseini et Omar Karamé, rejoignent les rangs de l’opposition au budget, c’est-à-dire le Hezbollah, le Bloc de Farès Boueiz, les députés du Rassemblement de Kornet Chehwane, et le parti du Renouveau démocratique. Le bilan du ministère des Finances Par ailleurs, dans un communiqué rendu public hier, le ministère des Finances a indiqué que les dépenses globales du Trésor ont atteint, pour l’année 2002, 10 139 milliards de LL alors qu’elles étaient de 8 875 milliards de LL en 2001. Les dépenses ont donc augmenté de 1 264 milliards, c’est-à-dire dans une proportion de 14,24 %. Le déficit global, qui était de 47,66 % en 2001, est tombé à 42,34 % en 2002. La baisse du déficit est donc de 5,32 %. Il convient de préciser que cette réduction est notamment due à l’augmentation des recettes en 2002. En effet, toujours selon le rapport du ministère des Finances, les recettes de l’État se chiffraient à 4 646 milliards de Livres, en 2001, et se sont élevées à 5 846 milliards de LL en 2002. D’autre part, l’excédent primaire de 82 milliards en 2001 a augmenté pour atteindre les 330 milliards de LL en 2002. Le ministère affirme s’être conformé de ce fait aux prévisions qu’il avait faites au début de l’exercice 2002. En effet, le gouvernement avait prévu des dépenses de l’ordre de 10 125 milliards de LL, et un déficit de 4 275 milliards de livres équivalent à un taux de 42,22 %. Concernant les recettes du budget pour l’année 2002, le ministère des Finances indique qu’elles ont atteint un montant de 5 399 milliards de LL, c’est-à-dire 1 139 milliards de plus que 2001, soit 26,73 %. Les recettes dues aux taxes ont augmenté à elles seules de 1 034 milliards de LL par rapport à 2001. L’essentiel des recettes fiscales de cette année-là provient de la TVA, qui a assuré au Trésor des rentrées de l’ordre de 993 milliards de livres. Début 2002, le gouvernement avait prévu des recettes d’un montant de 5 500 milliards de LL. Or, à la fin de l’exercice, le Trésor avait collecté la somme de 5 399 milliards. D’où une différence d’environ 100 milliards que le ministère explique par une baisse des revenus de la Banque du Liban et l’absence de recettes qui aurait dû provenir d’un règlement des empiètements sur les domaines publics maritimes. En conclusion, le rapport se félicite des résultats obtenus au terme de l’exercice budgétaire 2002. Il indique notamment que ces résultats conformes globalement aux prévisions du début de l’année sont dus pour l’essentiel aux « efforts déployés en vue de contrôler les dépenses dans les limites fixées par le budget, et à l’absence de nouvelles lois requérant l’ouverture de crédits supplémentaires non comprises dans le budget ». Le rapport attribue aussi le succès du gouvernement, et du ministère des Finances en particulier, aux « efforts considérables déployés en vue d’améliorer la perception des recettes ».
Les députés débattront encore aujourd’hui lundi du projet de budget 2003, et selon des sources parlementaires, l’opération de vote devrait avoir lieu demain mardi au plus tard, du fait que le projet a déjà été longuement examiné, puis amendé par la commission des Finances. Seize députés au total doivent encore prendre la parole au cours des prochaines 48 heures, parmi...