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Bkerké - Le Premier ministre a été reçu pendant trois quarts d’heure par le patriarche maronite Hariri : J’ai évoqué avec Mgr Sfeir la nécessaire solidarité libano-syrienne

À quelques jours de son départ pour le Vatican, où il sera reçu par le pape Jean-Paul II, le Premier ministre, Rafic Hariri, s’est rendu hier à 9h du matin à Bkerké, où il a été reçu par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, pendant près de trois quarts d’heure. Un tête-à-tête – qualifié de « calme » et de « positif » par les sources proches des deux camps –, et au cours duquel ont été débattus, pêle-mêle : la situation socioéconomique (Mgr Sfeir a fait état de la cherté de vie et du désespoir de la jeunesse, Rafic Hariri a évoqué une nette amélioration), les conflits interprésidentiels, le dialogue entre le pouvoir et l’opposition tel que souhaité par le patriarche, le dossier du cellulaire et les débats place de l’Étoile, les affaires MTV et NTV, etc. Rafic Hariri, sur le perron de Bkerké, a indiqué qu’il était venu pour présenter, avec un peu de retard dû à « des raisons personnelles », ses vœux au dignitaire religieux à l’occasion de la Noël et du Nouvel An. « Nous avons évoqué l’ensemble des dossiers de l’heure, et nous avons insisté sur la nécessité d’affermir, en ce moment précis, l’unité nationale, de resserrer les rangs, face aux défis auxquels est confrontée la région », a déclaré le n° 3 de l’État. Rafic Hariri a également déclaré avoir évoqué, avec le patriarche maronite, la nécessité de la solidarité libano-syrienne. « C’est moi qui ai abordé le sujet, vu la situation extrêmement délicate, voire explosive, dans la région, en mettant l’accent sur l’urgence d’éviter, aujourd’hui, tout tiraillement. C’est dans l’intérêt du Liban, et de la Syrie bien sûr, et tout le monde va dans ce sens », a-t-il poursuivi. « Le patriarche a bien sûr sa position, mais il n’empêche, il est clair que la pression exercée par le chaudron régional n’épargne personne, et cela nous impose un sens aigu des responsabilités », a conclu Rafic Hariri. Plus tard dans la matinée, le Premier ministre a reçu à Koraytem le chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, Patrick Renauld, puis le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, Abdel-Rahim Mrad, avec lequel il a évoqué la grève des enseignants du primaire et la nécessité de répondre à leurs demandes. Autre visiteur de Koraytem : l’ambassadeur français Philippe Lecourtier. Les deux hommes se sont penchés sur la situation régionale et les relations bilatérales. Le Premier ministre a ensuite reçu une délégation de l’Association des banques, présidée par Joseph Torbey. Enfin, le n° 3 de l’État a organisé un cocktail hier soir en l’honneur des représentants de la presse internationale à l’occasion de la nouvelle année. Y assistaient, entre autres, les ministres des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, et de l’Information, Ghazi Aridi, ainsi que les présidents de l’Ordre de la presse, Mohammed Baalbacki, et des journalistes, Melhem Karam.
À quelques jours de son départ pour le Vatican, où il sera reçu par le pape Jean-Paul II, le Premier ministre, Rafic Hariri, s’est rendu hier à 9h du matin à Bkerké, où il a été reçu par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, pendant près de trois quarts d’heure. Un tête-à-tête – qualifié de « calme » et de « positif » par les sources proches des deux...