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Présidence de la République - Le corps consulaire a présenté ses vœux au chef de l’État Lahoud : Mettons de côté nos sensibilités personnelles et nos considérations mesquines(PHOTOS)

«Nous devons penser chaque étape que nous avons à franchir en fonction de la loi. Nous devons mettre de côté nos sensibilités personnelles et nos considérations mesquines lorsque nous sommes confrontés à des questions nationales essentielles. Sinon, tout cela finira par influer négativement sur l’avenir du Liban, en nous affaiblissant et en nous plongeant dans le doute. » Ces mots sont ceux du chef de l’État, Émile Lahoud, qui s’exprimait hier devant le corps consulaire, venu lui présenter ses vœux à l’occasion de la nouvelle année. En présence du ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, et du secrétaire général du palais Bustros, Mohammed Issa. Le président Lahoud a rendu hommage aux multiples efforts fournis par ces 60 consuls (chacun d’entre eux représentant un pays qui n’a pas d’ambassadeur accrédité à Beyrouth) pour consolider, à tous les niveaux, les relations bilatérales du Liban. Il a également évoqué les progrès enregistrés dans le domaine économique, après avoir salué le soutien apporté par les pays frères ou amis au Liban, que ce soit pour l’économie justement, ou pour le développement. Le chef de l’État a également déclaré que la confiance de la communauté internationale dans le Liban « augmente jour après jour », et que « nous nous devons de préserver, voire de dynamiser » cette confiance, et faire en sorte de ne pas perdre tous les acquis en « perdant notre temps » avec des questions et des détails secondaires. Sur le plan interne, Émile Lahoud s’est déclaré « optimiste » quant à l’avenir du Liban, indiquant que les quatre dernières années (i.e. les quatre premières de son mandat) ont permis « de cimenter l’union des Libanais et leur solidarité – et de donner au Liban une immunité supplémentaire pour faire face aux défis régionaux ». Il a estimé que l’aboutissement d’une paix juste, globale et durable dans la région boostera la présence du Liban et son efficacité dans la région et dans le monde, « eu égard à ses spécificités, à son rôle et aux capacités de ses fils, en métropole comme à l’étranger ». Chebaa et le Wazzani Le président Lahoud a en outre rappelé que les positions et les convictions du Liban « n’ont pas varié d’un iota, et ce malgré toutes les pressions qu’a connues le monde depuis le 11 septembre 2001. Il est resté attaché à ses droits, notamment en ce qui concerne l’eau du Wazzani – et il continuera à exiger ce qui lui revient –, sa lutte permanente pour la libération des fermes de Chebaa, et celle des prisonniers dans les geôles israéliennes, ainsi que pour l’application des résolutions onusiennes ». Il a réitéré son appel aux pays du monde afin que triomphe la logique du droit et de la justice, estimant que l’attitude positive de l’Irak avec les enquêteurs de l’Onu devrait être suivie par un souci international d’appliquer les résolutions des Nations unies ayant un lien direct avec cette affaire. Et après avoir déclaré qu’il fallait faciliter le travail des enquêteurs en Irak, il a néanmoins posé la question suivante : « Qui demande des comptes à Israël, qui se vante de posséder des armes de destruction massive et qui refuse de signer les traités de désarmement ? De quelle équité parle-t-on ? Et jusqu’à quand le monde continuera-t-il d’ignorer les violations par Israël des lois, des coutumes et des documents internationaux ? » Quant aux 60 consuls, ils ont réaffirmé, par la bouche de leur doyen, le consul de Singapour, Joseph Habis, leur détermination sans faille à continuer à redoubler d’efforts pour « dynamiser les relations bilatérales et la coopération à tous les niveaux, et pour confirmer les liens ». Rendant un vibrant hommage à la « sagesse », au « courage » et à la « volonté de fer » du chef de l’État.
«Nous devons penser chaque étape que nous avons à franchir en fonction de la loi. Nous devons mettre de côté nos sensibilités personnelles et nos considérations mesquines lorsque nous sommes confrontés à des questions nationales essentielles. Sinon, tout cela finira par influer négativement sur l’avenir du Liban, en nous affaiblissant et en nous plongeant dans le doute. »...