Washington « regrette » la décision qui rend la conférence de Londres aléatoire Sharon refuse un visa de sortie aux négociateurs palestiniens(PHOTO)

Après avoir pratiquement occupé ces derniers mois tous les territoires autonomes et détruit toute l’infrastructure de l’Autorité palestinienne, Ariel Sharon a opté, hier, pour des représailles politiques après le double attentat-suicide dimanche soir à Tel-Aviv. Au risque de déclencher une crise diplomatique avec la Grande-Bretagne, il a décidé d’interdire aux négociateurs palestiniens de se rendre à la conférence à Londres où les pays du quartette devaient discuter de l’avenir de la paix au Moyen-Orient. Washington a « regretté » la décision et Londres l’a qualifiée de « contre-productive », et pouvant même affecter la tenue de la conférence. Auparavant le Premier ministre israélien avait rejeté la proposition de plusieurs de ses ministres de « bannir » Yasser Arafat. Sur le terrain, après avoir donné l’aviation à l’aube de lundi contre Gaza, le cabinet israélien a décidé « d’intensifier les frappes « , d’interdire une réunion jeudi à Ramallah du Conseil central de l’OLP et de fermer trois universités islamiques de Cisjordanie. Page 10