L’affaire de la NTV a continué hier à susciter des remous dans les milieux politiques et juridiques qui ont dénoncé unanimement la procédure suivie pour la suspension des émissions par satellite de la chaîne, ainsi que, plus généralement, l’utilisation de la justice à des fins politiques, admise par le Premier ministre lui-même. L’Ordre des avocats a déploré le fait que les décisions de justice soient de plus en plus « liées à des objectifs politiques ». Une réunion regroupant des juristes, des journalistes et des intellectuels et organisée par la Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire (FDHDH) a, pour sa part, stigmatisé les dernières atteintes à la liberté d’expression. Le président de la fondation a même affirmé que « le Liban est le seul pays arabe à avoir régressé dans ce domaine ». Ces réactions ont culminé avec les accusations du président de la NTV, Tahsine Khayat, qui, sortant tout à fait du cadre de l’affaire, a affirmé détenir « un dossier » susceptible de « mener Rafic Hariri en prison ». PAGE 4
L’affaire de la NTV a continué hier à susciter des remous dans les milieux politiques et juridiques qui ont dénoncé unanimement la procédure suivie pour la suspension des émissions par satellite de la chaîne, ainsi que, plus généralement, l’utilisation de la justice à des fins politiques, admise par le Premier ministre lui-même. L’Ordre des avocats a déploré le fait...
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