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Le Premier ministre tente de justifier sa décision contre la NTV et rejette tout lien entre les récents attentats L’amer constat de Hariri : la loi n’est pas toujours appliquée(photo)
le 03 janvier 2003 à 00h00
C’est le Premier ministre qui l’affirme : « La loi n’est pas toujours appliquée au Liban » et la justice souffre parfois des « ingérences politiques ». Que faire pour y remédier ? Pour le moment, Rafic Hariri, à l’instar de tous les autres responsables qui se plaignent régulièrement de cet état de fait, n’émet que des vœux pieux et refuse même de lier cet amer constat à des faits concrets. Interviewé hier par trois chaînes de télévision, il a gardé le même silence embarrassé au sujet de l’affaire de la MTV et s’est, en revanche, littéralement déchaîné à propos de la NTV, dont il avait ordonné le gel de la diffusion par satellite et l’interdiction d’une émission sur l’Arabie saoudite. Cherchant à justifier sa décision, il a assuré qu’elle était conforme à la loi interdisant aux médias de s’en prendre à des pays amis et indiqué qu’il ne permettrait pas que des Libanais soient utilisés pour alimenter des dissensions entre pays arabes. M. Hariri a d’autre part rejeté tout lien entre les récents attentats survenus dans le pays, prenant ainsi le contre-pied du ministre de l’Intérieur. PAGE 2
C’est le Premier ministre qui l’affirme : « La loi n’est pas toujours appliquée au Liban » et la justice souffre parfois des « ingérences politiques ». Que faire pour y remédier ? Pour le moment, Rafic Hariri, à l’instar de tous les autres responsables qui se plaignent régulièrement de cet état de fait, n’émet que des vœux pieux et refuse même de lier cet amer...
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