Les incendies noircissent des milliers de mètres carrés de régions forestières

La délégation économique canadienne présidée par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Technologie, M. Guy Julien, a poursuivi sa tournée des responsables pour discuter des différents projets de coopération entre les deux pays. La délégation s’est notamment rendue chez le ministre de l’Industrie et de l’Économie, M. Nasser Saïdi, qui a discuté avec ses membres des moyens de coopération. Au cours d’une allocution prononcée à l’issue de la rencontre avec les membres de la délégation canadienne, M. Saïdi a parlé des relations libano-canadiennes et des différents défis auxquels devrait faire face l’économie libanaise dans les prochaines années. «Le gouvernement libanais a précisé les grandes lignes de son programme de stabilité et de croissance visant à assurer un climat favorable au développement du secteur privé ainsi qu’à l’émergence et à la consolidation d’une société de l’information pour tous, a-t-il dit. Cette orientation repose sur deux piliers : une politique d’assainissement fiscal établie sur cinq ans visant à assurer la relance de la croissance sur des bases saines et durables, et un plan quinquennal de développement économique visant à rétablir et à consolider la compétitivité de l’économie libanaise via des réformes structurelles». Abordant l’assainissement fiscal, M. Saïdi a déclaré que «l’objectif du gouvernement est d’accélérer la croissance économique à travers l’application d’un scénario de stabilisation à plusieurs volets : la réduction progressive et continue des déficits publics de 15 % en 1998 à 5 % en 2003 (…) et la réduction du poids de la dette publique…». Par ailleurs, le ministre de l’Économie a indiqué que les réformes structurelles en cours et prévues par le programme quinquennal visaient à assurer la compétitivité de l’économie libanaise au niveau de l’État et des entreprises par les moyens suivants : la restructuration du secteur public, le programme de privatisation, la modernisation agricole et industrielle, la politique d’ouverture de l’économie libanaise et l’organisation des marchés financiers. «Notre vision future pour le Liban est celle d’une porte vers le Moyen-Orient, a conclu M. Saïdi. Votre participation au développement de la coopération entre le Liban et le Québec peut se faire essentiellement à travers les opportunités d’affaires que nous vous offrons, particulièrement dans les secteurs des services financiers, l’industrie, l’agro-industrie, la bijouterie, le tourisme, l’informatique… Cette coopération pourrait aussi représenter pour les entreprises québécoises une voie d’accès vers le Moyen-Orient».