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Actualités - CHRONOLOGIE

Condamnation arménienne des massacres à Jérusalem

Le Groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux (Gafi), réuni à Madrid, a décidé de laisser inchangée pour le moment sa liste noire, comprenant 15 pays, dont le Liban, jugés «non coopératifs», en dépit des efforts réalisés par beaucoup d’entre eux, a indiqué jeudi un communiqué du Gafi repris par l’AFP. «D’une façon générale, nous sommes satisfaits des progrès réalisés par beaucoup de juridictions jugées non coopératives, mais il serait encore prématuré d’en rayer une de cette liste», a déclaré le président du Gafi, l’Espagnol José Maria Roldan, cité par le communiqué. Le Gafi, dont le secrétariat se trouve dans les locaux de l’OCDE à Paris, «vérifiera dans les prochains mois les progrès effectués par ces juridictions pour déterminer si l’une d’elles doit être retirée» de la liste noire, poursuit le communiqué. Le Gafi, créé en 1989, est un organisme international indépendant qui compte 29 pays membres et dont font partie la Commission européenne et le Conseil de coopération du Golfe. En juin dernier, le groupe avait dressé une liste de 15 pays et territoires qualifiés de «non coopératifs» dans la prévention et répression du blanchiment d’argent. Il s’agit des Bahamas, des îles Caïmans, des îles Cook, de la Dominique, d’Israël, du Liban, du Liechtenstein, des îles Marshall, de Nauru, de Niue, du Panama, des Philippines, de la Russie, de Saint-Kitts et Nevis, et de Saint-Vincent et Grenadines. Le Gafi cite dans son communiqué sept pays et territoires – Bahamas, îles Cook, Israël, Liechtenstein, Panama, Saint-Vincent et Grenadines et les îles Caïmans – qui ont pris des mesures concrètes en promulguant une législation pour combler les lacunes relevées par cet organisme international. D’autres, comme la Russie et les Philippines, «se sont engagés sur un plan politique ou ont procédé à des modifications de leur réglementation», ajoute le Gafi qui souhaite que ces engagements se traduisent par des mesures législatives. Avant de rayer un pays de sa liste noire, le Gafi prêtera, entre autres, une «attention particulière aux réformes en matière de législation pénale, de supervision financière, d’identification de clients, de communication d’activités suspectes et de coopération internationale». Dans le cas où des pays et des territoires non coopératifs refuseraient de renforcer leur lutte contre le blanchiment d’argent, les membres du Gafi «étudieraient la possibilité d’adopter des mesures». Le Gafi étudiera la situation d’autres pays, pas forcément des paradis fiscaux, pour dresser une deuxième liste noire d’ici à un an, a indiqué Jose Maria Roldan lors d’une conférence de presse. Par souci de discrétion, M. Roldan a refusé de citer les pays qui pourraient faire l’objet d’un examen de la part du Gafi, précisant seulement que 15 pays avaient été inclus dans la liste noire de juin alors que 29 autres avaient fait l’objet d’une étude. Interrogé sur l’utilisation des nouvelles technologies, notamment l’Internet, pour le blanchiment de capitaux, il a affirmé que le Gafi en tient compte et modifiera en conséquence ses recommandations pour lutter contre ce phénomène. M. Roldan a évoqué la création d’une branche régionale du Gafi en Amérique latine. Les travaux du Gafi, réuni en séance plénière depuis mercredi, se déroulent à huis clos et s’achèveront aujourd’hui vendredi. La prochaine séance plénière se tiendra en janvier à Paris. Le blanchiment d’argent brasse de 590 milliards à 1 500 milliards de dollars dans le monde entier, selon des chiffres du Fonds monétaire international (FMI) cités mercredi par le journal madrilène El Mundo.
Le Groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux (Gafi), réuni à Madrid, a décidé de laisser inchangée pour le moment sa liste noire, comprenant 15 pays, dont le Liban, jugés «non coopératifs», en dépit des efforts réalisés par beaucoup d’entre eux, a indiqué jeudi un communiqué du Gafi repris par l’AFP. «D’une façon générale, nous sommes...