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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Priorité au social, hier La pension de retraite remplacera l'indemnité de fin de service

Le président Amine Gemayel a estimé que les consultations parlementaires ne sont pas contraignantes au niveau de la désignation d’un nouveau Premier ministre et souhaité «l’établissement d’excellentes relations avec la Syrie». M. Gemayel a rendu visite hier à l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini à son domicile de Aïn el-Tiné. À l’issue de la rencontre qui a servi à un tour d’horizon des récents développements survenus sur les scènes locale et régionale, l’ancien chef de l’État a rendu hommage à son hôte avec qui «nous avions établi des liens de collaboration sincère malgré les circonstances qui ne s’y prêtaient guère». Questionné par les journalistes sur une éventuelle identité de points de vue entre M. Husseini et lui-même autour des consultations parlementaires contraignantes et de la présence syrienne au Liban, il a répondu qu’il est en faveur de l’établissement d’excellentes relations avec la Syrie. Il a toutefois souligné l’existence de «certaines questions d’ordre pratique qu’une coopération sincère est à même de résoudre». «Sur le plan des consultations parlementaires, nous sommes tous convaincus que le président de la République ne saurait être une simple boîte postale. Il est le dépositaire des intérêts supérieurs du pays et se trouve donc en possession de données importantes au niveau de la personne à désigner à la tête du gouvernement. Il est de son devoir de consulter les chefs des blocs parlementaires et d’informer le président de la Chambre de son avis. En conséquence, les consultations resteront ouvertes jusqu’à ce qu’elles aboutissent à un consensus autour de la personne du futur Premier ministre», a-t-il poursuivi. Prié de commenter les menaces proférées par certains leaders palestiniens de reprendre leurs opérations militaires contre Israël à partir du Liban, M. Gemayel a exprimé sa solidarité avec la cause palestinienne et rappelé que l’accord du Caire, signé en 1969, avait été abrogé en 1987 «à l’unanimité du Parlement alors présidé par M. Husseini lui-même». Interrogé sur les mêmes sujets par les journalistes présents, M. Husseini a répondu que «le président Gemayel a été le précurseur dans l’établissement d’excellentes relations avec la Syrie, sur des bases claires et permanentes dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance de chacun des deux pays». Sur le plan des consultations parlementaires, il a assuré qu’elles ont «toujours été obligatoires en raison des différends de l’époque et l’accord de Taëf en a rendu les résultats contraignants. Comme le président Gemayel l’a fait remarquer, quand le président de la République consulte les députés, sa mission est d’assurer une majorité parlementaire à la personne à désigner. Cette majorité est nécessaire à la réussite du gouvernement à venir. Néanmoins, si le président de la République, qui est le dépositaire de l’union nationale, possède des données, il est de son devoir d’en informer les députés car ces données pourraient s’avérer d’une importance capitale quant au choix du futur Premier ministre. Je suis donc d’accord avec le président Gemayel sur ce point. Les consultations sont obligatoires depuis 1926 et le législateur en a rendu les résultats contraignants depuis Taëf». Au niveau d’une éventuelle reprise des opérations militaires palestiniennes contre Israël à partir du Liban, M. Husseini a déclaré : «S’il est de notre devoir d’œuvrer en vue du retour des Palestiniens à leur pays, il est également de notre devoir de préserver notre terre pour la récupération de laquelle nous avons consenti tant de sacrifices. Pour ce qui est de la reprise des opérations militaires à partir du Liban, nous avons irrévocablement abrogé l’accord du Caire en 1987».
Le président Amine Gemayel a estimé que les consultations parlementaires ne sont pas contraignantes au niveau de la désignation d’un nouveau Premier ministre et souhaité «l’établissement d’excellentes relations avec la Syrie». M. Gemayel a rendu visite hier à l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini à son domicile de Aïn el-Tiné. À l’issue de la...