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Actualités - CHRONOLOGIE

Au septième jour .. 7 tués palestiniens

Le Conseil des ministres a approuvé hier un projet de loi relatif à la création d’une caisse de retraite et de protection sociale. Une fois la loi en vigueur, la caisse en question remplacera la caisse des indemnités de fin de service. Tous les employés, ceux des secteurs public et privé, à quelques exceptions près, auront, à 64 ans, droit à une pension de retraite payée chaque mois. Elle représentera 60 % du dernier salaire touché. Cette loi entrera en vigueur un an après sa publication au Journal officiel. Elle prévoit, à la longue, la disparition des indemnités de fin de service. Seuls les salariés ayant commencé leur carrière avant le 1er mai 1965 continueront à bénéficier des indemnités de fin de service, ainsi que les salariés qui refuseront que les dispositions de cette loi leur soient appliquées. Dans ce cas, ils devront travailler dans la même entreprise jusqu’au moment de la liquidation de leurs indemnités. Si cette loi – comme le gouvernement l’affirme – est de nature à mettre un terme à l’injustice sociale, elle épargne des sommes non négligeables au Trésor et au patronat. Certains employés peuvent se sentir les premiers lésés, et cela pour les raisons suivantes. Contrairement aux indemnités de fin de service qui peuvent être investies pour la mise en place d’un petit projet lucratif ou qui peuvent profiter à la famille du retraité à l’issue du décès de celui-ci, la pension de retraite – une somme encaissée tous les mois jusqu’au décès – ne permet pas au salarié de satisfaire les plaisirs dont il s’est privé toute une carrière durant (voyages, achat de résidence secondaire…). De plus, à l’issue du décès du retraité, le conjoint, les enfants et les parents du retraité ne peuvent bénéficier d’un pourcentage sur la pension du défunt (cette somme peut dans certains cas être réduite à 10 % de l’allocation mensuelle) qu’en remplissant diverses conditions : le conjoint doit être à charge et doit avoir plus de 60 ans, la veuve ne doit pas se remarier, les enfants doivent avoir moins de 18 ans (sauf s’ils sont étudiants ou handicapés), et les parents doivent être âgés de plus de 60 ans ou handicapés. Pension d’invalidité Tout salarié ayant atteint les 64 ans, ayant travaillé au moins durant quinze ans et surtout désirant arrêter son travail a droit à la pension. Cette dernière devrait inévitablement remplacer le salaire. Elle est calculée à partir d’un pourcentage variable, multiplié par la moyenne du salaire réel, multiplié encore une fois par le nombre des années de service. Le projet de loi prévoit une pension d’invalidité octroyée à tout salarié frappé d’une infirmité complète mentale ou physique l’empêchant de poursuivre le travail. Une condition est à remplir cependant : le salarié devenu infirme devrait avoir adhéré au moins durant trois ans à la caisse de pension. Peuvent également profiter de la pension d’invalidité, les salariés souffrant de maladie chronique, notamment du cancer. Le malade ne peut encaisser cette pension qu’un an après son arrêt de travail. Attention cependant, cette pension d’infirmité est accordée à titre provisoire. Un salarié souffrant peut guérir. Certains, notamment les employés du secteur privé, pourraient qualifier cette loi d’absurde. Elle sonne, entre autres, le glas des indemnités de fin de service. Pourtant, rien n’est sûr. Un projet de loi approuvé par un gouvernement sortant, une fois arrivé au Parlement, peut être jeté aux oubliettes.
Le Conseil des ministres a approuvé hier un projet de loi relatif à la création d’une caisse de retraite et de protection sociale. Une fois la loi en vigueur, la caisse en question remplacera la caisse des indemnités de fin de service. Tous les employés, ceux des secteurs public et privé, à quelques exceptions près, auront, à 64 ans, droit à une pension de retraite payée...