Les proches du président français Jacques Chirac et ceux du Premier ministre Lionel Jospin ont tenté hier de montrer que leur champion était moins impliqué que son adversaire politique dans «l’affaire Méry». La cohabitation entre les deux hommes prend désormais l’allure d’un duel sans merci à 18 mois de la présidentielle. Embarrassé par l’implication de l’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn, qui a reconnu avoir détenu la cassette-confession de Jean-Claude Méry mettant en cause M. Chirac dans le financement occulte du parti gaulliste RPR, le Premier ministre socialiste a concentré le tir sur le président. Plus direct, un proche de M. Jospin a estimé à propos d’un appel téléphonique lundi du président au Premier ministre le sommant de faire la lumière sur le rôle de M. Strauss-Kahn que «Jacques Chirac ne manque pas de culot, alors que son nom est cité dans plusieurs dossiers judiciaires». Pour Michelle Alliot-Marie, présidente du RPR, «c’est une mise en cause directe de Lionel Jospin qui était premier secrétaire du PS au moment où les 3,5 millions de francs auraient été versés» au PS. Hier soir, le parquet de Paris a indiqué avoir ouvert une information judiciaire contre M. Strauss-Kahn.
Les proches du président français Jacques Chirac et ceux du Premier ministre Lionel Jospin ont tenté hier de montrer que leur champion était moins impliqué que son adversaire politique dans «l’affaire Méry». La cohabitation entre les deux hommes prend désormais l’allure d’un duel sans merci à 18 mois de la présidentielle. Embarrassé par l’implication de l’ancien...
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