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Actualités - CHRONOLOGIE

Concert - Chris de Burgh à l'hippodrome de Beyrouth Un gentleman - plein d'entrain- sur scène (photos)

Il a vraiment la pêche, Chris de Burgh, 52 printemps et une énergie épatante sur scène. Il gratte sa guitare, joue du piano, donne de la voix, donne de sa personne, parle à son public (en français), le remercie de son enthousiasme, lui raconte l’origine d’une chanson, fait des compliments à la gente féminine, libanaise bien sûr... Bref, il ne s’économise pas. De retour à Beyrouth, six ans après son premier spectacle au Mont La Salle, le chanteur Britannique n’a pas déçu ses fans, quelque 7 000 personnes, venus, à l’hippodrome, écouter ses «ballades» pop, matinées de refrains rock, et ses chansons qui racontent une histoire. Il leur a servi trois heures de concert sans entracte, soit une trentaine de titres de sa discographie, émaillé d’un refrain des Beatles (Yesterday) et d’une chanson des Bee Gees (Hotel California), ses deux groupes préférés. C’est que l’homme est du genre fidèle. Fidèle à son public, fidèle à un style, insensible aux modes et aux tendances musicales (il traite les boys bands et les Spice Girls de produits de supermarché, admire Céline Dion et s’extasie encore sur le talent d’Annie Lennox ou de Diana Ross...). Ce fils de diplomate anglais a sans doute hérité de son père cette extrême courtoisie qu’il montre aussi bien en privé que sur scène. De ses racines maternelles irlandaises, il a tiré son goût des airs romantiques, des ballades qui relatent une histoire (comme Saint Peter’ Gate par exemple) qu’il compose lui-même. De son enfance en Argentine, il a dû acquérir cette chaleur, cette énergie qu’il déploie dans ses spectacles. Refrains anciens et titres nouveaux 21h45 : chemise noire sur jeans du même ton, Chris de Burgh entre en scène entouré de ses musiciens (un nouveau «band», plus jeune, composé de trois guitaristes, un batteur, un synthé) et entonne à pleins poumons When I Think of You, un des titres phares de son dernier album Quiet Revolution, sorti en 1999. Le public s’emballe immédiatement, et déjà les bras se tendent, les briquets s’allument. Suivent, en vrac, un mélange de nouvelles et d’anciennes chansons. Parmi les plus appréciées : A Woman’s Heart, The Lady in Red, Don’t Pay the Ferryman, A Spaceman Came Travelling, Fatal Hesitation, Sailor, Sweet Dreams, Same Sun, Missing You, Spanish Train... Dès les cinq premiers titres, la foule se lève. Plus de différence entre places assises et debout. Ni entre les vingt ans bouillonnants et les quadras nostalgiques, emportés par un même élan de sympathie envers ce gentleman de la scène. Les «bravos Chris» fusent régulièrement, auxquels la star répond invariablement par un merci, une réflexion gentille sur le Liban, les Libanais et spécialement... les Libanaises. À minuit quarante-cinq, après avoir salué une dernière fois, il continue de jouer le temps que la foule se disperse. À l’Hippodrome de Beyrouth, Chris de Burgh a en somme fait sa «calme révolution». Qui consistait, en l’occurrence, à maintenir le public réceptif trois heures durant !
Il a vraiment la pêche, Chris de Burgh, 52 printemps et une énergie épatante sur scène. Il gratte sa guitare, joue du piano, donne de la voix, donne de sa personne, parle à son public (en français), le remercie de son enthousiasme, lui raconte l’origine d’une chanson, fait des compliments à la gente féminine, libanaise bien sûr... Bref, il ne s’économise pas. De retour...