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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Social - Le secrétaire général de la centrale syndicale réclame le départ d'Abou Rizk Le pourrissement s'accentue au sein de la CGTL(photo)

Le pourrissement s’accentue au sein de la CGTL, où une crise aiguë continue de sévir, sans que le bras de fer entre le président de la centrale Élias Abou Rizk et ses rivaux ne déborde encore sur les tribunaux ou le ministère du Travail. M. Abou Rizk a présidé hier une réunion du bureau du conseil exécutif de la centrale, officiellement pour examiner les suites à donner à un mouvement revendicatif «contre la poursuite de la vague de cherté». Toutefois, la réunion s’est tenue sur fond de crise, puisque 7 des 12 membres du bureau n’ont pas répondu à l’appel. M. Abou Rizk a considéré que la réunion était légale, en dépit de ses absences, le règlement interne des réunions (article 25) du bureau ne prévoyant pas de quorum. Pour sa part, le secrétaire général de la CGTL, Saaddeddine Hamidi Sakr a tenu hier une conférence de presse dans laquelle il a proposé un plan en trois points pour régler la crise de la centrale. Le premier de ces points prévoit l’acceptation de la démission de M. Abou Rizk et l’élection d’un nouveau président pour une période intérimaire de courte durée. Par la suite, le plan prévoit la démission de tous les membres du bureau du conseil exécutif et l’élection d’un nouveau bureau loin de toute considération politique et l’établissement d’un programme d’action purement syndical. On rappelle que la crise au sein de la CGTL a éclaté après la décision de M. Abou Rizk de se présenter aux élections législatives, face au mouvement Amal, dans la circonscription du Liban-Sud. Au lendemain de sa défaite électorale, M. Abou Rizk avait eu la maladresse de démissionner verbalement de son poste. Une décision que les hommes de M. Nabih Berry au sein de la centrale ont saisie au vol. M. Abou Rizk s’était ensuite rétracté, mais il s’est trouvé au sein de la CGTL suffisamment de voix pour demander que cette démission verbale soit considérée comme légale et pour demander le départ de M. Abou Rizk. La «politisation» de la CGTL pourrit ainsi la centrale, dont la combativité est aujourd’hui largement émoussée.
Le pourrissement s’accentue au sein de la CGTL, où une crise aiguë continue de sévir, sans que le bras de fer entre le président de la centrale Élias Abou Rizk et ses rivaux ne déborde encore sur les tribunaux ou le ministère du Travail. M. Abou Rizk a présidé hier une réunion du bureau du conseil exécutif de la centrale, officiellement pour examiner les suites à donner...