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Actualités - CHRONOLOGIE

Moscou dément que le Koursk ait été coulé par un missile russe

L’information de la presse allemande selon laquelle le Koursk a été coulé par un missile russe est «entièrement fausse», a déclaré hier la porte-parole du vice-Premier ministre russe Ilia Klebanov, Oksana Onichtchenko. «Cette version des faits est entièrement fausse et n’a aucune raison d’exister», a affirmé la porte-parole. M. Klebanov, qui dirige l’enquête gouvernementale sur la catastrophe, «a déjà démenti à plusieurs reprises cette version qui avait été propagée par la presse russe», a ajouté Mme Onichtchenko. Le service de presse du FSB, les services secrets russes dont le quotidien allemand Berliner Zeitung affirme citer un rapport, a également qualifié de «totalement infondée» cette information, a rapporté l’agence Interfax. Le porte-parole de la marine russe, Igor Dygalo, cité par Interfax, a lui aussi démenti l’information, assurant que «les missiles et les torpilles utilisés pendant les manœuvres ne sont pas équipés d’ogives». Le quotidien allemand, citant un rapport du FSB, qui participe à l’enquête criminelle, a assuré vendredi que le sous-marin nucléaire Koursk, à bord duquel 118 marins ont péri en août lors de manœuvres en mer de Barents, avait été coulé par un missile anti-sous-marin tiré par le croiseur russe Pierre le Grand lors d’un entraînement. Selon ce «rapport détaillé» du FSB présenté le 31 août au président russe Vladimir Poutine, affirme le journal, le croiseur Pierre le Grand a tiré le 12 août un missile anti-sous-marin de type «Granit» équipé d’un tout nouveau système de tête chercheuse. Le missile a alors fendu l’eau sur 20 km, puis une détonation sous-marine a été enregistrée à bord du croiseur, suivie d’une seconde, d’après le rapport cité. L’hypothèse selon laquelle le Koursk aurait été coulé par un missile russe avait déjà été évoquée par la presse russe après la catastrophe. Les autorités russes, pour leur part, privilégient une collision avec un sous-marin étranger, britannique ou américain, qui aurait fait couler le Koursk par 108 mètres de fond. M. Klebanov, cité par l’agence Itar-Tass, a affirmé vendredi que les causes de l’accident devraient être connues après une réunion de la commission gouvernementale prévue le 13 septembre à Saint-Pétersbourg. Il a répété que trois versions principales restaient à l’étude pour tenter d’expliquer la catastrophe : celle d’une explosion dans le compartiment à torpilles du sous-marin, celle d’une collision avec un autre sous-marin, ou d’une collision avec une mine de la Seconde Guerre mondiale. Le vice-Premier ministre a affirmé qu’il n’y avait «aucun autre sous-marin russe» dans le voisinage du Koursk au moment de l’accident. Il a enfin déclaré que le rapport américain sur la tragédie transmis mercredi à la Russie ne comportait pas d’éléments nouveaux. Ce rapport confirme la thèse selon laquelle deux explosions ont provoqué le naufrage du Koursk, mais ne donne pas d’indications sur l’origine de ces explosions.
L’information de la presse allemande selon laquelle le Koursk a été coulé par un missile russe est «entièrement fausse», a déclaré hier la porte-parole du vice-Premier ministre russe Ilia Klebanov, Oksana Onichtchenko. «Cette version des faits est entièrement fausse et n’a aucune raison d’exister», a affirmé la porte-parole. M. Klebanov, qui dirige l’enquête...