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Actualités - CHRONOLOGIE

Carnet Disparition : Odette Joyeux (photo)

À la toute récente rubrique nécrologique, on l’a classée «actrice». Certes, Odette Joyeux a d’abord été une comédienne, et fort appréciée en son temps. Mais pas seulement cela. Elle a été aussi scénariste, dialoguiste... et même romancière, avec un talent reconnu dans les domaines les plus divers. Côté état-civil, rien d’ordinaire non plus. Mariée au grand Pierre Brasseur, elle fut donc la mère de Claude Brasseur (acteur toujours en activité). Elle se remaria avec Philippe Agostini, un des chefs-opérateurs les plus renommés du cinéma français. Toute jeune, Odette Joyeux fait un stage à la classe de danse de l’Opéra de Paris. Rapidement, elle passe au théâtre, chez le prestigieux Louis Jouvet, qu’elle retrouvera, en 38, dans le film de Marc Allégret, Entrée des artistes. La Seconde Guerre mondiale est toute proche. Et c’est sous l’occupation allemande qu’Odette Joyeux va donner toute sa mesure : naturel, fraîcheur, spontanéité, dans des portraits d’adolescente brillants de vérité. Elle tourne surtout sous la direction de Claude Autant-Lara (récemment disparu) : Le mariage de Chiffon (42) – Sylvie et le fantôme (46) – le meilleur de la série étant Douce (43). Après la libération, elle prend ses distances avec le monde du spectacle. On la verra pourtant, en 50, dans le film remarquable de Max Ophuls, La Ronde. Odette Joyeux avait 86 ans.
À la toute récente rubrique nécrologique, on l’a classée «actrice». Certes, Odette Joyeux a d’abord été une comédienne, et fort appréciée en son temps. Mais pas seulement cela. Elle a été aussi scénariste, dialoguiste... et même romancière, avec un talent reconnu dans les domaines les plus divers. Côté état-civil, rien d’ordinaire non plus. Mariée au grand...