Un mois et demi après l’échec du sommet de Camp David et à une semaine de la date-butoir du 13 septembre, le président américain Bill Clinton tentera de relancer le processus de paix lors de ses rencontres avec les dirigeants israélien et palestinien, en marge du Sommet du millénaire de l’Onu à New York. Israéliens et Palestiniens se sont toujours mutuellement accusés de manquer de souplesse, en particulier sur la question de Jérusalem-Est, principal obstacle à surmonter désormais. Dans le camp des optimistes, les analystes américains disent que le Premier ministre israélien Ehud Barak et le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat ont fait des progrès quant à la préparation de leurs camps respectifs aux compromis que Washington espère les voir faire. Les 129 membres du «mini-Parlement» de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Conseil central palestinien, doivent se réunir samedi à Gaza pour discuter de l’opportunité de proclamer un État à la date du 13 septembre. Plusieurs dirigeants palestiniens se sont déjà déclarés favorables à un report. Barak, qui a brisé un tabou en acceptant de céder certains quartiers de Jérusalem-Est aux Palestiniens, reste soumis à une pression intérieure : il doit conclure un accord d’ici la prochaine réunion de la Knesset, fin octobre.
Un mois et demi après l’échec du sommet de Camp David et à une semaine de la date-butoir du 13 septembre, le président américain Bill Clinton tentera de relancer le processus de paix lors de ses rencontres avec les dirigeants israélien et palestinien, en marge du Sommet du millénaire de l’Onu à New York. Israéliens et Palestiniens se sont toujours mutuellement accusés de...
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