Retour - L'ex-otage à Beyrouth pour trois jours Marie Moarbès : je ne croyais pas sortir un jour de Jolo (photos)

Marie Moarbès a tenu parole. Comme elle l’avait promis aux Libanais déçus de la voir partir en France sitôt après son arrivée en Libye mardi dernier, elle est arrivée dans l’après-midi d’hier à Beyrouth. Accompagnée de son père, elle est descendue, émue et souriante, la passerelle de l’avion de la MEA, accueillie par le ministre des Ressources hydrauliques et électriques Sleimane Traboulsi, qui s’était rendu à Tripoli pour y attendre sa libération. Aux quelques journalistes qui avaient eu vent de son arrivée, pourtant discrète, Marie Moarbès a déclaré : «Je suis très heureuse de rentrer au Liban et je remercie tous ceux qui ont contribué à ce retour. J’ai reçu beaucoup de messages électroniques et je voudrais rendre hommage à tous ceux qui nous ont aidés et qui ont œuvré pour notre libération. Malheureusement, six de nos compagnons sont encore détenus et j’espère que le monde continuera à réclamer leur libération». Marie a insisté sur l’émotion qui l’étreint, précisant qu’elle ne croyait pas sortir un jour de Jolo et retrouver la liberté. À la question de savoir pourquoi elle s’est rendue à Paris sitôt après sa libération, Marie a répondu qu’elle avait des raisons personnelles pour cela. Le ministre Sleimane Traboulsi a déclaré, de son côté, qu’il était très heureux d’accueillir Marie et son père sur le sol national et il a ajouté que la jeune femme est consciente des efforts déployés par les Libanais et particulièrement par le président de la République et le président du Conseil en faveur de sa libération. Marie Moarbès ne passera que trois jours au Liban, puisqu’elle doit rentrer à Paris pour y subir des examens médicaux. Elle a donc volé ces quelques jours à un emploi de temps chargé pour répondre à l’attente de tous ceux, au Liban, qui ont essayé de la soutenir avec leurs moyens limités.