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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hariri : le prochain gouvernement devra reconsidérer les impôts

L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a estimé que la relance de l’économie et le renflouement du Trésor ne peuvent se faire par le biais de l’augmentation des impôts et que la solution réside dans l’octroi de facilités à toutes les tranches de la population. C’est au cours d’un dîner offert en son honneur au Forum de Beyrouth par les ingénieurs et les avocats de son courant que M. Hariri a pris la parole pour critiquer la politique financière et économique du gouvernement qui «consiste à augmenter les impôts sous le fardeau desquels croulent les Libanais». Il a assuré qu’il est du devoir du premier gouvernement qui sera formé à l’issue des élections de «reconsidérer ces impôts injustes qui se sont répercutés négativement sur les conditions de vie des Libanais». «La relance de l’économie nationale et le renflouement du Trésor ne peuvent se faire par le biais de l’augmentation des impôts. La perception est nécessaire et importante, mais ne peut aboutir qu’à une récession économique. La véritable relance économique consiste à octroyer toutes les facilités aux avocats, aux ingénieurs, aux commerçants, aux industriels et à toutes les tranches de la population. Le slogan de l’encouragement des investissements implique des facilités offertes aux parties intéressées pour les inciter à travailler en toute liberté. Le prochain gouvernement doit, dès le premier jour, mettre au point une politique claire destinée à encourager les investisseurs, petits soient-ils ou grands. Cette politique consistera à éliminer les obstacles devant les investisseurs au lieu de les multiplier sous prétexte d’appliquer les règlements administratifs». Au niveau du chômage, M. Hariri a affirmé que «les Libanais ne peuvent attendre plus longtemps. Ils en ont assez des slogans du passé et du manque de vision. Ils ne cherchent qu’à trouver du travail sans avoir à le quémander auprès des politiciens». «Les Libanais ont droit aux services essentiels comme l’eau, l’électricité, le téléphone, les routes, les hôpitaux, les universités, les assurances sociales. Quoi qu’il en soit, cet état de fait ne peut durer plus longtemps et là aussi, nous devons faciliter la vie de tous les jours des Libanais et leur faciliter l’obtention d’un emploi si nous voulons stopper l’émigration de nos jeunes», a-t-il conclu.
L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a estimé que la relance de l’économie et le renflouement du Trésor ne peuvent se faire par le biais de l’augmentation des impôts et que la solution réside dans l’octroi de facilités à toutes les tranches de la population. C’est au cours d’un dîner offert en son honneur au Forum de Beyrouth par les ingénieurs et les avocats de...