Actualités - CONFERENCES DE PRESSE
Yatim : quand les esprits infléchissent les cours des choses
le 17 août 2000 à 00h00
Les «fantômes» ont frappé à nouveau. Hier, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue place de l’Étoile, c’était au député Hussein Yatim (qui a retiré sa candidature) de les évoquer les accusant de l’avoir «empêché de jouer son rôle en tant que député». Interrogé sur l’identité de ceux qui l’en ont empêché, il a répondu : «Ce sont les services secrets, les forces de pression et les “esprits” que tout le monde connaît». À la question de savoir pourquoi il avait été choisi plutôt qu’un autre, il a rétorqué : «Il faut poser la question aux présidents (Nabih) Berry et (Rafic) Hariri». Par ailleurs, le député Yatim a annoncé qu’il avait présenté sa démission du mouvement Amal, et qu’il avait soumis cette décision au chef du Parlement et d’Amal M. Berry, ainsi qu’aux président et vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine et cheikh Abdel Amir Kabalan. «Ma démission a été refusée mais je la considère comme suspendue, espérant que la réforme du mouvement sera le fruit d’une décision historique prise par un homme historique, Nabih Berry». D’autre part, M. Yatim a fait allusion aux «valeurs auxquelles nous étions habitués depuis l’indépendance et qui manquent aujourd’hui à la vie politique libanaise». Il a rappelé que son retrait des élections «était devenu une affaire chiite, et si je m’y suis tenu, cédant aux pressions, c’était pour ne pas nuire à l’unité de la communauté et à celle d’Amal».
Les «fantômes» ont frappé à nouveau. Hier, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue place de l’Étoile, c’était au député Hussein Yatim (qui a retiré sa candidature) de les évoquer les accusant de l’avoir «empêché de jouer son rôle en tant que député». Interrogé sur l’identité de ceux qui l’en ont empêché, il a répondu : «Ce sont les services...
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