Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Publicité - Le comité pour l'élaboration d'un nouveau projet de loi s'est réuni hier Khalil : il ne reste plus qu'un seul point en suspens

Le projet de loi sur les annonces publicitaires n’en finit pas de mobiliser toutes les âmes de bonne volonté éprises encore de liberté dans ce pays. Une réunion élargie s’est ainsi tenue hier au bureau du ministre de l’Information Anouar el-Khalil en présence du ministre de l’Industrie Nasser Saïdi, des directeurs généraux des deux ministères et des membres du comité chargé d’élaborer un nouveau projet pour réglementer le secteur publicitaire au Liban. Tous les secteurs concernés par ce domaine étaient représentés à la réunion qui s’est prolongée pendant plus de deux heures et qui a été marquée par des débats souvent animés. C’est que, dans ce sujet délicat, plusieurs intérêts sont en jeu. Le code d’éthique hors du projet Il y a d’une part les intérêts des annonceurs, ceux des régisseurs de publicité et ceux des médias et autres supports publicitaires. Pour les ministres chargés de diriger les débats, il s’agit de concilier les intérêts des uns et des autres tout en préservant la liberté de commerce et en essayant d’instaurer autant que possible une égalité de chances pour tous. Les annonceurs représentés notamment par Nazar Najarian ont souhaité introduire dans le projet de loi l’établissement d’études crédibles qui leur permettraient de mieux cibler leurs clients potentiels, alors que les régisseurs, dont le plus actif reste M. Antoine Chouéri, craignent une trop grande intervention de l’État qui, sous couvert de répartition plus juste, limiterait la liberté de commerce des publicités. Bref, les écueils sont multiples, les enjeux aussi et les personnes réunies hier ont cherché à trouver des points d’entente. À l’issue de la réunion, M. Anouar el-Khalil a déclaré que la plupart des obstacles ont été surmontés et qu’un seul point demeure en suspens. Il n’a pas précisé lequel, se contentant d’affirmer qu’il sera rapidement réglé car, selon lui, il serait secondaire. M. Khalil a encore ajouté que le code d’éthique publicitaire ne sera pas intégré au projet de loi car «la publicité est un secteur mobile, a-t-il dit, en développement perpétuel. Les valeurs générales seront laissées au Conseil national de la publicité», instance qui, selon le projet de loi actuellement en cours d’élaboration, sera créée sur le modèle du Conseil national de l’audiovisuel. La date de la prochaine réunion n’a pas été annoncée mais elle ne devrait pas trop tarder, la saison des annonces publicitaires battant son plein avec l’approche de l’échéance électorale. Rappelons que le gouvernement avait élaboré un premier projet de loi qui lui permettait de distribuer les annonces publicitaires sur les médias et les panneaux selon son bon vouloir, officiellement par souci d’équité et pour éviter les monopoles. Un tollé de la plupart des médias avait contraint le gouvernement à renoncer à ce projet pour convier le comité actuel à trouver un projet de substitution.
Le projet de loi sur les annonces publicitaires n’en finit pas de mobiliser toutes les âmes de bonne volonté éprises encore de liberté dans ce pays. Une réunion élargie s’est ainsi tenue hier au bureau du ministre de l’Information Anouar el-Khalil en présence du ministre de l’Industrie Nasser Saïdi, des directeurs généraux des deux ministères et des membres du...