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Actualités - CHRONOLOGIE

24 heures du mans Cadillac revient pour apprendre et progresser

Cinquante ans après sa dernière apparition aux 24 heures du Mans, la firme américaine Cadillac revient sur le circuit sarthois pour la 68e édition, dont le départ sera donné samedi à 16h00, pour appendre et progresser avant de contester la suprématie européenne. «Il s’agit de la première participation de Cadillac au Mans dans le cadre d’un programme de trois ans», explique le Britannique Andy Wallace, l’un des trois pilotes de la monoplace n°1 et dont le palmarès compte une victoire dans la Sarthe (1988) et trois succès à Daytona (États-Unis). «Nous en sommes bien sûr à la phase d’apprentissage, il faut être réaliste, il sera difficile de battre les habitués dès la première tentative», reconnaît-il. L’écurie américaine a engagé quatre prototypes Northstar Le Mans, nés à l’automne 1999. Deux le sont sous les couleurs argentées de Cadillac (n°1 et 2). La n°1 accueille une nouvelle évolution moteur, qui devrait faire gagner à la monoplace 4 km/h en vitesse de pointe, selon la marque. L’autre dispose d’une nouvelle boîte de vitesses. Les deux autres monoplaces, des «conventionnelles» drapées de noir (n°3 et 4), ont été confiées à l’écurie sarthoise Dams. Celle-ci fait profiter son associée de son expérience en endurance (trois succès avec Lola l’an dernier). Dams pourra également compter sur les Belges Marc Goossens (n°3) et Eric Van de Poele (n°4), habitués du circuit avec quatre et cinq participations. Mais Cadillac, consciente de son retard technologique, sait qu’elle ne pourra rivaliser avec le constructeur allemand Audi, grand favori après la première séance d’essais qu’il a survolée mercredi en réalisant les trois meilleures performances. Panoz en embuscade La Cadillac n°1, meilleur temps des quatre prototypes, s’est en effet classée 11e, à plus de sept secondes de la première Audi. «Nous sommes dans le coup, nos problèmes disparaissent petit à petit», a déclaré Andy Wallace à la fin de la séance. Le Français Emmanuel Collard (n°3, 17e) estimait mercredi que «si la fiabilité était correcte», il manquait «les performances par rapport aux Audi». Cadillac bénéficiera en tout cas de l’absence des «grands», tels Mercedes, qui a quitté l’endurance après les accidents spectaculaires de la dernière édition, Porsche, qui a voulu se concentrer sur les nombreux projets de développement de ses 911, ou Nissan, qui estime ses monoplaces «pas assez compétitives». Il faudra toutefois que la marque de Detroit se méfie de ses compatriotes, et en particulier de Don Panoz, créateur l’année dernière de la compétition American Le Mans Serie. e milliardaire d’Atlanta, qui court après la victoire depuis son arrivée en 1997, s’est offert sur l’une de ses deux voitures les services du Britannique David Brabham, de l’ancien coureur danois de Formule 1 Jan Magnussen et du légendaire Mario Andretti. À 60 ans, l’ancien champion du monde de F1 voudra ajouter à son palmarès la seule course importante qui lui manque.
Cinquante ans après sa dernière apparition aux 24 heures du Mans, la firme américaine Cadillac revient sur le circuit sarthois pour la 68e édition, dont le départ sera donné samedi à 16h00, pour appendre et progresser avant de contester la suprématie européenne. «Il s’agit de la première participation de Cadillac au Mans dans le cadre d’un programme de trois ans»,...