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Actualités - CHRONOLOGIE

Union européenne - Dernier sommet de la présidence portugaise lundi et mardi à Feira La réforme institutionnelle au menu des quinze

Le sommet européen de Feira (Portugal), lundi et mardi, va préparer la réforme des institutions européennes qui doit être conclue à la fin de l’année, et donnera l’occasion à l’Autriche de demander la levée des sanctions imposées par ses 14 partenaires de l’Union européenne. Il s’agit du dernier sommet de la présidence portugaise de l’UE qui passera le relais à la France le 1er juillet. Le déjeuner des chefs d’État et de gouvernement des Quinze sera entièrement consacré, lundi, à la conférence intergouvernementale (CIG) chargée de réformer les institutions de l’Union dans la perspective de son élargissement à 10 pays de l’Est, Chypre et Malte dans les dix années à venir. La présidence portugaise de l’Union présentera un rapport qui donnera lieu à une discussion ouverte sur les points cruciaux de cette CIG : extension du vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil des ministres de l’UE, pondération des voix entre États membres pour les prises de décision et nombre de commissaires après l’élargissement à douze États supplémentaires. Les Quinze décideront d’y ajouter le système des «coopérations renforcées» permettant aux pays qui le souhaitent d’aller plus vite et plus loin que d’autres dans certains domaines tels que la coopération policière et judiciaire, l’industrie, la recherche, l’environnement et la défense. Bien que son inclusion à l’ordre du jour de la CIG soit acquise, ce système donne encore lieu à des divergences : réclamé avec insistance par les six pays fondateurs de l’UE (France, Allemagne, Italie et pays du Bénélux), il est contesté par d’autres comme le Danemark, la Suède, la Grande-Bretagne et l’Espagne qui craignent d’être relégués dans une Europe de seconde zone. Le dîner de lundi devrait donner l’occasion au chancelier autrichien Wolfgang Schuessel de réclamer la levée des sanctions qui ont été imposées le 4 février par ses 14 partenaires, en raison de l’entrée de ministres d’extrême-droite dans son gouvernement. En dépit des demandes autrichiennes, ce point ne figure pas à l’ordre du jour officiel du sommet, puisque les sanctions – essentiellement le gel des relations bilatérales – ne sont pas du ressort des institutions de l’Union, mais des États. Dans le domaine économique, les dirigeants européens doivent formellement décider lundi matin d’admettre la Grèce dans l’euro à partir du 1er janvier 2001. La Grèce deviendra ainsi le 12e membre de la zone euro. Une réunion spéciale des ministres européens des Finances se tiendra dimanche soir, à la veille du sommet, pour tenter de débloquer le dossier hautement sensible de la fiscalité de l’épargne des non-résidents. Le blocage résulte de l’opposition entre la Grande-Bretagne qui voudrait supprimer à terme le secret bancaire et le Luxembourg et l’Autriche, soutenus par la Belgique et la Grèce, qui veulent le maintenir.
Le sommet européen de Feira (Portugal), lundi et mardi, va préparer la réforme des institutions européennes qui doit être conclue à la fin de l’année, et donnera l’occasion à l’Autriche de demander la levée des sanctions imposées par ses 14 partenaires de l’Union européenne. Il s’agit du dernier sommet de la présidence portugaise de l’UE qui passera le relais à...