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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient -Climat d'incertitude après la disparition de Hafez al-Assad L'ère Bachar s'ouvre en Syrie (photos)

Le président syrien Hafez el-Assad, une des grandes figures arabes du XXe siècle, est mort hier et son fils est en passe de lui succéder au moment où le processus de paix avec Israël connaît des ratés. Aussitôt après le décès du président syrien, le Parlement s’est réuni en session extraordinaire pour amender la Constitution, afin de permettre à Bachar el-Assad, 34 ans, d’accéder à la magistrature suprême. Un deuil officiel de quarante jours a été décrété et les obsèques de celui qui a dirigé le pays sans partage depuis 1970 seront organisées mardi dans son village natal de Qerdaha. Selon la Constitution, le nouveau président sera désigné par un référendum qui doit être organisé dans un délai ne dépassant pas 90 jours. Le candidat à la présidence doit être choisi par le parti Baas au pouvoir avant de recevoir l’aval du Parlement. En attendant, aucune annonce n’a été faite officiellement sur le nom du responsable chargé d’assurer l’intérim du président défunt, qui, selon la loi fondamentale, doit être confié à un vice-président. Actuellement, il y a deux vice-présidents: Abdel-Halim Khaddam et Zouheir Macharka. Les organes d’information syriens n’ont pas annoncé les causes du décès du président Assad, dont la santé déclinante avait alimenté les rumeurs ces derniers mois. Mais l’ambassadeur de Syrie à Téhéran, Ahmed el-Hassan, a indiqué qu’il était mort d’une attaque cérébrale, alors qu’une source médicale à Beyrouth parlait d’une crise cardiaque. Il reste que la mort de Hafez el-Assad, pivot pendant 30 ans de la politique moyen-orientale, ouvre une période d’incertitudes, son fils Bachar devant d’abord assurer son autorité en Syrie. «Dans le monde arabe, le critère fondamental de tout dirigeant est d’assurer son autorité et sa pérennité. Assad a réussi cette gageure et il faut savoir si son fils, Bachar, réussira à reprendre le flambeau», a affirmé le politologue Ghassan Salamé. «Le processus de paix vient seulement après», a-t-il expliqué. En fait, le chef de l’État syrien est mort après avoir vu les Israéliens quitter le Liban, mais sans réussir à pouvoir récupérer le plateau du Golan, conquis par l’État hébreu en 1967. Les négociations de paix sont toujours dans l’impasse, même si le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh a affirmé qu’«il existait toujours une chance» pour leur reprise avant la fin du mandat du président américain Bill Clinton en janvier.
Le président syrien Hafez el-Assad, une des grandes figures arabes du XXe siècle, est mort hier et son fils est en passe de lui succéder au moment où le processus de paix avec Israël connaît des ratés. Aussitôt après le décès du président syrien, le Parlement s’est réuni en session extraordinaire pour amender la Constitution, afin de permettre à Bachar el-Assad, 34 ans,...