A Beyrouth, autorités politiques et instances religieuses ont reçu les condoléances (photos)

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, qui a annulé tous ses rendez-vous pour la semaine, recevait les condoléances à Aïn el-Tiné, au nom de l’Assemblée nationale. De 11h à 15h, puis de 18h à 21h, de nombreuses personnalités politiques et délégations partisanes, militaires et syndicales ont défilé à la résidence du président de la Chambre, où des portraits du président syrien et de son fils Bachar avaient été accrochés pour la circonstance. Parmi eux, citons notamment les ministres Joseph Chaoul (Justice), Anouar el-Khalil (Information et Déplacés) et Issam Naaman (Postes et Télécommunications), le président des tribunaux chériés jaafari, cheikh Hassan Awad, le cheikh Akl druze, Bahjat Ghaith, le bâtonnier Michel Lyan, les présidents du syndicat de la presse et du Rassemblement des dirigeants et des chefs d’entreprise, MM. Mohammed Baalbacki et Armand Farès, les commandants de la police judiciaire et de la gendarmerie, les brigadiers Samir Sobh et Nasser Rehbane, ainsi que des délégations du PSNS, du Front démocratique pour la libération de la Palestine, de la Jamaa Islamiya, du parti Tachnag, des villes de Jbeil et de Jezzine, du Conseil du Sud, de l’Ordre des médecins et de la CGTL. M. Berry a également reçu les condoléances de nombreux députés. Il a en outre accueilli à Aïn el-Tiné des délégations populaires venues exprimer leur douleur devant la disparition du président syrien. Le même défilé de personnalités était constaté à Dar el-Fatwa ainsi qu’aux sièges du Conseil supérieur chiite et du cheikh Akl druze, où cheikhs Mohammed Rachid Kabbani, Mohammed Mehdi Chamseddine et Bahjat Ghaith recevaient respectivement les condoléances pour la mort d’Assad. Après avoir récité des prières pour le repos de l’âme du président syrien, cheikh Chamseddine lui a rendu un vibrant hommage dans son oraison funèbre, soulignant «que le Liban et le monde arabe ne pourront pas oublier que c’est grâce à son initiative que la stabilité a été instaurée dans notre pays». Cheikh Chamseddine a aussi décrété un deuil de sept jours dans toutes les institutions du CSC et a demandé aux cheikhs chiites d’axer leurs prêches du vendredi sur le rôle que le président Assad a joué, au cours des trente dernières années, sur le plan arabe. De son côté, cheikh Ghaith a salué, dans son oraison funèbre, «le courage, la détermination et la force silencieuse» du défunt. En province également, notamment à Saïda, Tyr, Tripoli et Zghorta, les notables, officiels, hommes de religion et membres de partis ou d’organisations politiques ont tenu des réunions au cours desquelles ils ont rendu de vibrants hommages au chef de l’État disparu.