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Actualités - CHRONOLOGIE

Royauté - Tête-à-tête de quelques instants avec la reine Et si Charles épousait Camilla ? ...

Il a suffi d’une rencontre entre la reine Elizabeth II et Camilla Parker Bowles pour que toute la Grande-Bretagne bruisse de spéculations sur un prochain remariage de Charles et de celle qui fut son amour de jeunesse puis sa maîtresse, avant de devenir sa compagne de veuvage. À Highgrove, la maison de campagne du prince héritier du trône, le tête-à-tête samedi dernier entre la reine et Camilla n’a duré que quelques instants, noyés dans une réception de cent personnes. Une porte-parole du prince, à ses côtés le lendemain à Dunkerque (France) pour la commémoration de l’opération Dynamo, n’a pas confirmé que des propos aient été échangés, évoquant une «réception familiale privée». Interrogé sur l’apparent adoubement, Buckingham Palace a confirmé la rencontre de façon lapidaire, se gardant du moindre commentaire sur un hypothétique remariage que Charles a lui-même paru écarter dans le passé. Et pourtant ce bref entretien, après des années d’ostracisme de la part d’Elizabeth II, a une portée capitale, selon les experts des Windsor et les courtisans introduits dans leurs résidences royales. «Cette rencontre signifie que Camilla Parker Bowles peut devenir reine», estime ainsi Harold Brooks-Baker, directeur de publication de la revue très élitiste Burke’s Peerage. La presse britannique a immédiatement tiré les mêmes conclusions. «Charles est maintenant libre d’épouser Camilla», titrait au lendemain l’hebdomadaire News of The World, premier à révéler la rencontre historique sur son site Internet. Le gratin des têtes couronnées Celle-ci s’est faite de surcroît en présence d’une partie du gratin des têtes couronnées européennes, invitées au barbecue de Highgrove pour célébrer les 60 ans de l’ex-roi de Grèce, Constantin, un ami proche du prince de Galles. Il y avait là le roi et la reine d’Espagne, le roi de Norvège, la reine du Danemark et plusieurs membres de la famille royale de Grèce. Les commentaires insistent sur le long travail souterrain qui a pu amener les chemins de la reine et de Camilla à se croiser à nouveau, après une période estimée à dix-huit ans durant laquelle la première a refusé de voir la seconde. Les conseillers de Buckingham ont d’abord veillé à respecter une phase de deuil suffisamment longue après la mort brutale de Diana, en août 1997 à Paris, afin de ne pas choquer à nouveau les sujets qui l’adoraient. Ils ont ensuite attentivement observé les réactions du pays aux récentes apparitions publiques de Charles et Camilla, notamment en novembre 1998 aux 50 ans du prince héritier à Highgrove et en août 1999 lors d’une croisière en Méditerranée. Celle qui lui aurait déclaré à leur première rencontre au début des années 70 : «Mon arrière-grand-mère était la maîtresse de votre arrière-grand-père, alors pourquoi pas ?», a vu peu à peu l’opinion publique mieux accepter sa présence. Dans un premier temps, elle avait voué aux gémonies la «troisième personne» que Lady Di accusait d’avoir brisé son mariage. Les sondages prouvent d’ailleurs que les Britanniques se font à l’idée de voir le prince de Galles épouser sa compagne, tout en souhaitant un mariage morganatique qui la priverait du titre et des attributions de reine. Reste que les deux amateurs de chasse, chevaux et polo ont d’autres obstacles à franchir avant d’échanger un jour des alliances. L’Église anglicane d’Angleterre – dont la reine est le chef – n’autorise pas les remariages entre divorcés. Une solution alternative s’offre à eux : se marier auprès de l’Église d’Écosse, plus libérale sur la question, comme l’avait fait la princesse Anne. Mais les experts relèvent qu’un tel artifice serait malvenu en ce qui concerne un prince de Galles théoriquement appelé à régner un jour sur l’Église anglicane du haut de son trône.
Il a suffi d’une rencontre entre la reine Elizabeth II et Camilla Parker Bowles pour que toute la Grande-Bretagne bruisse de spéculations sur un prochain remariage de Charles et de celle qui fut son amour de jeunesse puis sa maîtresse, avant de devenir sa compagne de veuvage. À Highgrove, la maison de campagne du prince héritier du trône, le tête-à-tête samedi dernier entre...