Philippines Une opération militaire n'est pas exclue pour sauver les otages

Une opération militaire de sauvetage des 21 otages – dont la Libanaise Marie Moarbès – retenus par le groupe islamiste Abu Sayyaf dans l’île de Jolo aux Philippines demeure une possibilité si les négociations avec les ravisseurs échouaient, a annoncé hier le principal négociateur gouvernemental, Roberto Aventajado. Ce dernier, qui a été nommé par le gouvernement philippin pour négocier la libération des captifs retenus depuis le 29 avril par le mouvement séparatiste musulman, a cependant ajouté que les négociations allaient se poursuivre car il demeurait une chance qu’elles puissent réussir. Le gouvernement philippin a également demandé aux journalistes à Jolo de cesser de se rendre auprès des otages après l’incident survenu à une dizaine d’entre eux travaillant pour des médias allemands, contraints de payer 25 000 dollars pour retrouver la liberté. Au Liban, l’ambassade des Philippines a annoncé hier qu’elle ne célébrera pas cette année la fête de l’indépendance de l’archipel en solidarité avec l’otage libanaise Marie Moarbès qui, selon les journalistes et les personnes qui ont pu approcher les captifs, continue toujours de faire preuve de courage et d’abnégation en s’occupant de ses camarades malades.