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Actualités - CHRONOLOGIE

Finul - Le président français fait écho au ministre des AE Chirac insiste auprès d'Annan sur les obligations de Beyrouth

Le président Jacques Chirac a insisté sur la nécessité pour le gouvernement libanais de restaurer «son autorité effective» au Liban-Sud, après le retrait des troupes israéliennes, au cours d’un entretien téléphonique, dimanche, avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan. S1elon la porte-parole de l’Élysée Catherine Colonna, qui rendait compte de cet entretien, le chef d’État français a rappelé à Kofi Annan «les conditions dans lesquelles la résolution 425 du Conseil de sécurité attribuait à la Finul la mission d’aider le gouvernement libanais à assurer la restauration de son autorité effective dans la région». L’entretien téléphonique a eu lieu à l’initiative du secrétaire général de l’Onu. M. Annan souhaitait faire avec le président français, qui passait le week-end au fort de Brégançon (sud de la France), «le point de la situation dans le sud du Liban, dans la perspective de la certification prochaine du retrait israélien». La vérification du retrait effectif d’Israël de la zone de sécurité qu’elle occupait au Liban-Sud est en cours par les responsables des Nations unies, qui pourront alors constater si l’État hébreu a rempli les obligations de la résolution 425. C’est une fois achevée la vérification par les responsables onusiens du retrait israélien de la zone occupée que le Conseil de sécurité prendra une décision quant au renforcement éventuel de la Finul, pour lequel la France, déjà présente avec un contingent de 249 soldats sur un total de 4 500 Casques bleus, est fortement sollicitée. Les propos du président français font écho à ceux qu’avait tenus le 31 mai le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. Celui-ci avait estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour une participation accrue de la France à la Finul. «Aujourd’hui, les conditions logiques que nous avons demandées ne sont pas réunies parce que les autorités libanaises, encore aujourd’hui, ont dit qu’elles n’enverraient pas leur armée au Liban-Sud», avait-il expliqué. «Or tout le dispositif de l’Onu, basé sur la résolution 425, n’a de sens que pour aider le Liban à restaurer son autorité» dans cette région, «pas pour se substituer au Liban et pas pour faire à sa place ce qu’il devrait faire», avait-il ajouté.
Le président Jacques Chirac a insisté sur la nécessité pour le gouvernement libanais de restaurer «son autorité effective» au Liban-Sud, après le retrait des troupes israéliennes, au cours d’un entretien téléphonique, dimanche, avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan. S1elon la porte-parole de l’Élysée Catherine Colonna, qui rendait compte de cet...