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Actualités - REPORTAGES

Artisanat - Les poteries de Dyna Barazi De l'insolite au fonctionnel(photos)

«Ces objets sont dédiés à tous ceux qui, comme moi, aiment apporter une touche d’originalité à la décoration de leur intérieur, et sont à la recherche d’accessoires alliant l’insolite au fonctionnel». C’est en ces termes que Dyna Barazi présente ses poteries. Toutes les pièces que vous allez découvrir en visitant son atelier sont des pièces en argile modelées et peintes à la main . «Ma recherche est axée sur l’harmonie des formes et des couleurs pour des objets que je souhaite à la fois décoratifs et usuels», dit-t-elle. Dyna Barazi s’est lancée dans le travail de la poterie et des briques il y a trois ans de cela. En attendant de maîtriser parfaitement la technique de modelage de la terre cuite, elle récupère des objets et les relooke à sa manière. «Il y a une pâte qui ressemble à l’argile. Je la façonne, y mets des empreintes et la colle sur la terre cuite pour la rendre plus intéressante». Des vases, des bonbonnières, des pots de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Elle aime utiliser ses mains, toucher la matière rêche, des éléments de terre. Les pavés, les briques deviennent des sculptures ou des arrêts de portes, des serre-livres. Dyna Barazi s’amuse. «C’est intéressant, c’est moderne». Elle s’inspire des nouvelles couleurs de l’artisanat mexicain ou de celui des Indiens d’Amérique. «Des liens en cuir viennent accentuer le style amérindien». Pour le moment, elle achète ses poteries. «Je vais sûrement apprendre à les fabriquer moi-même. Je ne l’ai pas fait jusque-là, car je ne savais pas si j’allais choisir ce créneau». Et de poursuivre : «J’ai découvert cette passion depuis trois ans. J’étais installée à Jeddah. Les femmes, là-bas, ne travaillent pas. Moi, j’enseignais l’arabe aux étrangers. Je vivais dans un complexe de villas. Devant chaque maison, un jardin. En me promenant un jour, j’ai vu des poteries jetées ça et là». Elle les récupère et s’amuse à peindre dessus toutes sortes de motifs. «Les dessins étaient très naïfs. Je ne suis pas peintre mais j’ai un bon contrôle de pinceau. Je sais utiliser les différents matériaux car j’ai une formation d’architecte d’intérieur et de graphic design». «De retour à Beyrouth, j’ai proposé mon travail à une amie, Dala Bahaderian, de la Galerie Rochane. Elle m’a donné des conseils très judicieux. M’incitant à améliorer tel aspect, à privilégier telles ou telles formes . Je me suis donc attelée au boulot». C’est ainsi qu’elle a commencé à coller des motifs sur la terre cuite afin de les rendre plus intéressants, plus riches. «C’était en 1998, j’ai participé à une exposition collective chez Rochane. Puis une société m’a demandé de faire des bonbonnières en argile remplies de chocolat ou de marrons glacés à distribuer comme cadeaux de fin d’année. Ce sont de jolis petits cadeaux, à prix accessibles», note-t-elle. De bouche à oreille, d’expo en exposition, de Souk el-Barghout, à Artishow, puis dans le cadre d’ Art Déco Simaa 2000, Dyna Barazi s’est forgé un nom, un style. À découvrir...
«Ces objets sont dédiés à tous ceux qui, comme moi, aiment apporter une touche d’originalité à la décoration de leur intérieur, et sont à la recherche d’accessoires alliant l’insolite au fonctionnel». C’est en ces termes que Dyna Barazi présente ses poteries. Toutes les pièces que vous allez découvrir en visitant son atelier sont des pièces en argile modelées et peintes à...