Satterfield souhaite une réintégration pacifique et ordonnée

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a déclaré hier que son pays souhaitait une réintégration «pacifique» et «ordonnée» du Liban-Sud après le retrait israélien de la bande frontalière. M. Satterfield a tenu ces propos dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le chef du gouvernement Sélim Hoss au domicile de ce dernier à Aïché Bakkar. Il devait par ailleurs être reçu à Baabda par le président de la République Émile Lahoud. «La rencontre a été bonne», a déclaré l’ambassadeur sortant de chez le Premier ministre. «Nous avons évoqué la tournée du chef du gouvernement au Liban-Sud (jeudi) et tous les derniers développements» dans cette région, a-t-il dit. «Nous avons également examiné toutes les initiatives prises pour la réintégration du Sud» au reste du pays. «Nous souhaitons que cela soit fait de manière pacifique et ordonnée», a poursuivi le diplomate. «Une telle réintégration serait encourageante et tranquillisante pour les habitants du Sud mais aussi pour tous les Libanais, a-t-il estimé. Nous espérons que ce sera fait le plus tôt possible». Ìnterrogé sur la question des hameaux de Chebaa, M. Satterfield a souligné que les Nations unies «s’étaient exprimées clairement à ce propos et qu’il n’y avait rien de plus à ajouter». L’Onu avait expressément exclu les hameaux de Chebaa du tracé frontalier qui devra être pris en compte pour juger de la conformité du retrait israélien avec la résolution 425 du Conseil de sécurité, l’appartenance de cette région au Liban ou à la Syrie n’étant pas tranchée.