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Actualités - CHRONOLOGIE

Recommandations d'Annan sur l'application de la 425 Réunion du Conseil de sécurité jeudi prochain

Le Conseil de sécurité de l’Onu doit se réunir jeudi prochain pour se pencher sur le rapport et les recommandations que le secrétaire général Kofi Annan aura élaborés au sujet de l’application des résolutions 425 et 426. Une source informée à Beyrouth a précisé dans ce cadre que l’actuel président du Conseil de sécurité (le représentant de la Chine) a donné un délai de trois jours aux membres dudit Conseil pour étudier le rapport de M. Annan et entreprendre les concertations relatives à cette affaire. Au terme de ce délai, l’instance exécutive des Nations unies donnerait le feu vert au secrétaire général en vue de prendre les dispositions nécessaires à l’application de la 425. Par ailleurs, le représentant du Liban aux Nations unies Sélim Tadmouri a remis hier au chef du cabinet de M. Annan le mémorandum du Premier ministre Sélim Hoss sur les hameaux de Chebaa alors que le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy était réuni avec le secrétaire général ; une situation qui a suscité le commentaire suivant de l’ambassadeur d’une grande puissance accrédité à Beyrouth : «Il est tout de même étrange que le chef de la diplomatie israélienne se précipite à New York – auparavant à Genève – pour justifier les attaques de son pays alors que Beyrouth se contente de déclarations et de mémorandums à l’Onu. Le Liban devrait déléguer un émissaire à New York pour effectuer des contacts intensifs avec les responsables onusiens». «Du reste, ajoute le diplomate, M. Annan a laissé entendre qu’il était tout à fait disposé à recevoir une délégation libanaise». Cet ambassadeur, visiblement offusqué par la diplomatie timorée du gouvernement libanais, estime dans ce cadre que celui-ci devrait également intensifier ses contacts auprès de Washington et de Paris pour faire prévaloir les droits du Liban sur les hameaux de Chebaa. De fait, la même source indique que les arguments développés par Beyrouth à ce propos ne tiennent pas la route, dans la mesure où le Liban et la Syrie étaient tous les deux à l’époque sous le mandat français. Il n’était donc pas nécessaire de localiser en ce temps les fermes de Chebaa. En fait, les autorités libanaises s’abstiennent d’envoyer actuellement un émissaire à New York pour plaider la cause des fermes de Chebaa pour ne pas avoir à prêter le flanc à des rumeurs concernant des négociations tripartites entre le Liban et Israël, par l’intermédiaire de l’Onu, en vue de l’application de la 425. Pourtant, le Premier ministre Sélim Hoss n’exclut pas de se rendre en personne à New York afin de défendre la souveraineté du Liban concernant Chebaa et de garantir un retrait israélien dans le calme.
Le Conseil de sécurité de l’Onu doit se réunir jeudi prochain pour se pencher sur le rapport et les recommandations que le secrétaire général Kofi Annan aura élaborés au sujet de l’application des résolutions 425 et 426. Une source informée à Beyrouth a précisé dans ce cadre que l’actuel président du Conseil de sécurité (le représentant de la Chine) a donné un...