Colloque - VIIes Journées internationales de technologie Un chantier d'avenir : l'université virtuelle

Inaugurées par le ministre Nasser Saïdi, les VIIes Journées internationales de technologie se déroulent à l’École supérieure des ingénieurs de Beyrouth (ESIB). Ce colloque porte sur le thème «Former les ingénieurs par l’université virtuelle» et se déroule en présence de délégations d’experts représentant de grandes écoles d’ingénieurs de Belgique, du Canada, de France, de Suisse, et d’une quinzaine d’autres pays francophones. Cette rencontre scientifique autour des «Nouvelles technologies de l’information et de la communication» (NTIC) est organisée par la Conférence internationale des formations d’ingénieurs et de techniciens d’expression française (CITEF), sous l’égide de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en partenariat avec l’Université Saint-Joseph (USJ), dans la perspective du prochain Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones, qui aura lieu à Beyrouth à l’automne 2001. «L’avènement des technologies de l’information constitue une véritable révolution scientifique et technologique», a considéré M. Saïdi dans son discours. «Les écoles d’ingénieurs veulent répondre aux besoins nouveaux d’enseignement supérieur et assurer la formation de spécialistes et d’experts qui se situent à la fine pointe des connaissances et de la technologie. À cette fin, elles investiront à notre avis, au cours des prochaines années, des sommes importantes dans les nouvelles technologies de l’information et des communications». Université virtuelle : pour un nouvel enseignement Pour sa part, le Père Sélim Abou, recteur de l’USJ, a considéré que «les Journées internationales de technologie parrainées par l’AUF nous fournissent l’occasion d’aborder un chantier d’avenir : celui de l’université virtuelle». «Ce qui distingue l’université virtuelle, c’est la méthode qu’elle utilise pour diffuser son enseignement», a-t-il ajouté. «Il s’agit d’une formule souple taillée sur mesure, laissant aux partenaires (étudiants, assistants, enseignants) la liberté de choisir les plages et les modes d’interaction et utilisant une variété de supports multimédias». M. Jean-Pierre Asselin de Beauville, vice-recteur de l’AUF, représentant le recteur, Mme Michèle Gendreau-Massaloux, a considéré que «la modernité en français consiste aussi à assumer totalement les nouvelles technologies et plus particulièrement celles de la communication et de l’information qui jouent déjà un rôle déterminant dans l’évolution de la société contemporaine». Pour sa part, M. Bernard Leduc, président de la CITEF, a trouvé que «par université virtuelle, il ne faut pas comprendre la création d’une université parallèle voire concurrente aux universités existantes, mais bien la mise à la disposition des établissements, les écoles d’ingénieurs en l’occurrence, de moyens additionnels de formation à distance». Par ailleurs, M. Maroun Asmar, doyen de l’ESIB, a déclaré que «durant trois journées, des universitaires et des experts francophones présenteront et débattront des derniers apports des technologies de l’information dans le domaine des formations à distance d’ingénieurs par les universités virtuelles».