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Actualités - CHRONOLOGIE

L'initiative unilatérale israélienne met la région en danger, estime Damas La Syrie tente de mobiliser les arabes(photo)

Le retrait unilatéral israélien prévu avant le 7 juillet du Liban-Sud cause apparemment beaucoup de soucis à la Syrie qui soupçonne l’État hébreu de vouloir enterrer ensuite le processus de paix, sans lui restituer le Golan occupé en 1967. Partant de ce soupçon, le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh a évoqué hier à Palmyre avec ses homologues séoudien, Séoud el-Fayçal, et égyptien, Amr Moussa, une mobilisation des Arabes aux côtés de son pays. Dans cette optique, les discussions, qui vont durer jusqu’à ce soir, ont porté sur la possibilité d’une rencontre au sommet entre les présidents Hafez el-Assad et Hosni Moubarak, ainsi que, par la suite, celle d’un sommet arabe élargi, selon les déclarations de M. Moussa. Ce dernier, rejoint en cela par son homologue séoudien, a, par ailleurs, assuré ses hôtes syriens de l’appui officiel du Caire à la position syrienne qui réclame un retrait israélien «jusqu’à la ligne du 4 juin 1967».M. Chareh a appelé pour sa part Washington à se montrer «juste, équitable et honnête», et indiqué que «les contacts» avec les États-Unis pour la reprise des négociations syro-israéliennes n’avaient «pas été interrompus». De son côté, l’officiel al-Baas, quotidien du parti au pouvoir, a averti qu’Israël exposerait le Proche-Orient «à un danger grave» s’il se retire du Liban sans prendre l’engagement à restituer le Golan et les autres territoires arabes occupés.
Le retrait unilatéral israélien prévu avant le 7 juillet du Liban-Sud cause apparemment beaucoup de soucis à la Syrie qui soupçonne l’État hébreu de vouloir enterrer ensuite le processus de paix, sans lui restituer le Golan occupé en 1967. Partant de ce soupçon, le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh a évoqué hier à Palmyre avec ses homologues séoudien,...