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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Tel-Aviv redoute un effondrement de l'ALS Des roquettes Katioucha s'abattent sur le nord d'Israël

La Résistance islamique a tiré des roquettes Katioucha sur le nord d’Israël en représailles à des frappes de l’État hébreu qui ont tué un civil et blessé quatre autres. Elle a en outre intensifié son action contre la zone occupée par Israël, blessant un soldat israélien. «En riposte aux agressions de l’ennemi qui ont visé les civils libanais, nos artilleurs ont bombardé la position militaire israélienne Birkit Richa, située sur la frontière libano-israélienne», a précisé un communiqué du Hezbollah. Le commandant de la région militaire nord d’Israël, le général Gaby Ashkénazi, qui a visité les lieux, a jugé l’attaque «extrêmement grave». Une source militaire israélienne a indiqué que des dizaines de roquettes Katioucha étaient tombées du côté israélien de la frontière, sans faire de victime, mais touchant un transformateur électrique près d’un kibboutz en Galilée. Une partie des roquettes s’est abattue dans la zone occupée. En représailles, l’aviation israélienne a tiré quatre missiles air-sol sur les abords des deux localités de Zebqine et de Yarine, a indiqué la police. Des obus se sont en outre abattus sur la Békaa-Ouest. Les tirs du Hezbollah sont survenus après qu’un ouvrier syrien eut été tué et trois civils syriens et un Libanais blessés lors des tirs israéliens. L’ouvrier syrien Mohammad Radi a été tué, tandis que trois de ses proches ont été blessés à Majdal Zoun, près de Tyr. Deux heures plus tard, le Hezbollah a de nouveau attaqué des positions dans le secteur oriental de la zone, blessant un soldat israélien, atteint par des éclats d’obus. Retrait en quarante-huit heures En Israël, entre-temps, des experts, citée par l’AFP, ont affirmé que l’armée israélienne peut, en cas de nécessité, se retirer en quarante-huit heures de la bande frontalière occupée. «D’un point de vue purement logistique, l’armée peut se retirer en deux jours et même moins, vu la faiblesse des effectifs déployés en permanence au Liban-Sud», estime le correspondant militaire du quotidien Haaretz, Amir Oren. L’armée israélienne pourrait se retirer dès le mois de juin, sans attendre la date annoncée du 7 juillet, a indiqué pour sa part un responsable militaire israélien. «Nous n’attendrons pas jusqu’au dernier moment», a déclaré à l’AFP ce responsable sous le couvert de l’anonymat, précisant que ce retrait «pourrait avoir lieu vers la mi-juin ou à la fin juin». Selon M. Oren, le commandement militaire n’a toutefois pas encore décidé de quelle manière s’opéreront le retrait des troupes et le démantèlement des installations. Les plans ne sont pas les mêmes s’il s’agit d’un retrait unilatéral ou non. L’armée préfère, note-t-il, qu’un retrait s’opère dans le cadre d’un accord avec Beyrouth et Damas, «ce qui garantirait un repli en bon ordre, plus étalé dans le temps, et nécessiterait moins de travaux de fortifications sur l’ancienne frontière». «Les renseignements militaires mettent constamment en garde l’état major et le gouvernement contre le risque d’embrasement en cas de retrait unilatéral», note cet expert. «Il y a le risque aussi que l’ALS (Armée du Liban-Sud), qui sert d’auxiliaire à l’armée israélienne, se décompose avant le retrait, ce qui le rendrait beaucoup plus problématique», souligne-t-il. Pour tenter de parer à un tel scénario, Israël aurait promis des primes importantes de démobilisation aux miliciens, donné d’autres assurances, et envisagerait un repli très rapide, une fois l’ordre donné. L’ALS aligne toujours quelque 2 500 hommes en dépit d’une hausse des désertions, selon le Centre Jaffe d’études stratégiques à l’Université de Tel-Aviv. Les forces israéliennes déployées au Liban-Sud et du côté israélien de la frontière internationale se montent jusqu’à présent à quelques centaines de soldats et officiers, tous d’active, postés en permanence au Liban. L’armée israélienne dispose de huit postes à plus d’un kilomètre à l’intérieur de la zone occupée. Elle a érigé une dizaine d’autres postes à proximité immédiate de la frontière internationale ou la chevauchant, qui devront être eux aussi évacués, ou modifiés, si Israël respecte son engagement de se retirer intégralement du Liban. Du côté israélien de la frontière, l’armée a commencé à renforcer des positions. Mais les travaux ne sont pas très avancés, comme si l’armée attendait encore des consignes du pouvoir politique.
La Résistance islamique a tiré des roquettes Katioucha sur le nord d’Israël en représailles à des frappes de l’État hébreu qui ont tué un civil et blessé quatre autres. Elle a en outre intensifié son action contre la zone occupée par Israël, blessant un soldat israélien. «En riposte aux agressions de l’ennemi qui ont visé les civils libanais, nos artilleurs ont...