Rechercher
Rechercher

Actualités - INTERVIEWS

Liban-Sud - Ephraïm Sneh évoque les risques de poursuite des combats Un ministre israélien remet en cause les frontières internationales(photo)

Le vice-ministre israélien de la Défense, M. Ephraïm Sneh, a remis en cause les frontières libano-israéliennes, en soulignant hier qu’il existe «plusieurs versions pour les frontières internationales». Il avait auparavant averti une nouvelle fois des risques de «poursuite des combats», en cas d’un retrait unilatéral du Liban-Sud. «Nous souhaitons nous redéployer le long d’une ligne dotée d’une légitimité internationale», a déclaré M. Sneh dans une interview hier, au quotidien français Le Figaro, rapportée par l’AFP. Il a estimé qu’il y a «plusieurs versions» de la frontière libano-israélienne. «Il y a plusieurs versions à cette frontière: celle de 1923 établie par la France et la Grande-Bretagne, celle de l’armistice de 1949, celle de 1978 reconnue par l’Onu et la frontière actuelle. La version finale pourrait être quelque part entre ces lignes», a-t-il précisé. Concernant le retrait du Liban-Sud, M. Sneh a déclaré : «Il me semble tout à fait évident qu’un retrait sans accord signifiera la poursuite des combats». Il avait auparavant évoqué il y a quelques jours l’éventualité d’une «situation de guerre» à la frontière nord d’Israël, en l’absence d’un accord avec la Syrie. M. Sneh a souligné que son pays allait «investir 100 millions de dollars pour ériger une barrière empêchant les actions terroristes qui, dans le passé, ont coûté beaucoup de vies humaines à Israël». Un mandat différent pour la Finul Évoquant le rôle éventuel d’une «force internationale», après le redéploiement de Tsahal, il a indiqué qu’Israël voulait que «quelqu’un comble le vide, afin que le Hezbollah n’avance pas jusqu’à la frontière israélienne». Reconnaissant «les limites» de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) déployée depuis 1978 au Liban-Sud, M. Sneh a estimé possible de «donner un mandat différent» à cette force. «Tout notre effort pour impliquer la communauté internationale, et notamment l’Europe, procède de notre désir sincère de ne pas créer un dangereux vide au Liban-Sud (...). Nous allons appliquer la résolution 425 du Conseil de sécurité de l’Onu (qui exige le retrait israélien du Liban) : Nous espérons que les Nations unies, et en particulier des pays ayant des affinités avec le Liban, y contribueront», a-t-il expliqué. «Pour l’instant, nous comptons sur le soutien de la France dans notre démarche internationale», a-t-il encore dit, tout en soulignant qu’il était «encore trop tôt pour discuter des implications pratiques». Cette question devrait être évoquée à l’occasion de la visite en Israël demain et jeudi du ministre français de la Défense, M. Alain Richard.
Le vice-ministre israélien de la Défense, M. Ephraïm Sneh, a remis en cause les frontières libano-israéliennes, en soulignant hier qu’il existe «plusieurs versions pour les frontières internationales». Il avait auparavant averti une nouvelle fois des risques de «poursuite des combats», en cas d’un retrait unilatéral du Liban-Sud. «Nous souhaitons nous redéployer le...