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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Poursuite de la grève des réfugiés palestiniens du Liban-Nord L'Unrwa plus que jamais dans la ligne de mire (photo)

Les mouvements de grève, les manifestations et les sit-in se sont poursuivis hier dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban-Nord, en signe de protestation contre la politique de compression des crédits que pratique l’Office de secours des Nations unies (Unrwa). Ainsi, au camp de Nahr el-Bared, une grande marche populaire et estudiantine s’est déroulée à partir des écoles de l’Unrwa et sur toute la longueur de la rue principale. Les protestataires brandissaient des banderoles demandant à l’Unrwa de revenir sur ses positions et de maintenir les services dont bénéficient les réfugiés palestiniens, et cela jusqu’à leur retour au pays. La manifestation s’est terminée devant les locaux du comité populaire, dont le secrétaire général, M. Abou-Hachem Leïla, a prononcé une allocution pour rappeler l’attachement du peuple palestinien «à son droit inhérent au retour», malgré «les pressions politiques et économiques que nous subissons et qui visent à nous faire capituler». Évoquant la Journée de la terre, M. Leïla a rendu un vibrant hommage aux martyrs de la cause palestinienne, «ceux-là mêmes qui ont marqué de leur sang ces journées inoubliables dans l’histoire de notre peuple». Il a appelé à «la poursuite du combat, de la révolution et de la lutte tels qu’ils les ont initiés». Il a également insisté sur l’unité de tous les Palestiniens, «où qu’ils soient», et souligné leur volonté commune et inébranlable dans la lutte menée contre «l’ennemi sioniste», exhortant à la consolidation de ce combat. M. Leïla a passé en revue toutes les étapes des concertations et des réunions qui ont eu lieu avec les dirigeants de l’Unrwa, au cours desquelles a été réclamé l’abandon des mesures «injustes» prises à l’encontre des habitants des camps. «Aucune de nos demandes, justes et légitimes, n’a été entendue, a-t-il affirmé. Voilà pourquoi nous avons initié notre grève ouverte et notre sit-in et envoyé des mémorandums aux pays donateurs, aux organisations humanitaires et à tous ceux que concerne la cause du peuple palestinien, c’est-à-dire le gouvernement libanais, l’Onu et la Ligue arabe, pour les éclairer sur notre situation douloureuse, leur demander d’enquêter sur les options politiques et sociales de l’Unrwa et de se ranger à nos côtés». Le secrétaire général du comité populaire palestinien a ensuite énuméré les «minima sociaux» indispensables pour que chaque réfugié palestinien «puisse vivre dignement» : la médication et l’hospitalisation, l’éducation et l’enseignement, les allocations économiques, «vitales en ces temps de récession», la poursuite de la réhabilitation de l’infrastructure et notamment de l’eau potable et des réseaux d’égout, les routes intérieures, les habitations pour les réfugiés «immigrés», etc. «Notre grève et nos manifestations se poursuivront ; l’escalade est à envisager et notre peuple n’est pas censé supporter toutes ces souffrances. L’Unrwa en assumera toutes les conséquences», a conclu M. Leïla.
Les mouvements de grève, les manifestations et les sit-in se sont poursuivis hier dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban-Nord, en signe de protestation contre la politique de compression des crédits que pratique l’Office de secours des Nations unies (Unrwa). Ainsi, au camp de Nahr el-Bared, une grande marche populaire et estudiantine s’est déroulée à partir des...