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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Washington dément vouloir nommer un médiateur entre la Syrie et Israël Une reprise est possible, estime Damas

Poursuivant la partie de yo-yo engagée entre eux depuis le sommet de Genève, la Syrie et Israël alternent fermeté et ouverture, tout en se rejetant toujours la responsabilité de l’échec de la rencontre entre le président Bill Clinton et son homologue syrien Hafez el-Assad. Ainsi, au vu de la porte quand même «laissée entrouverte» par Barak au lendemain des entretiens en Suisse et pour contrer les pressions des États-Unis qui disent «attendre une réponse syrienne», Damas a laissé entendre hier que les négociations «pourraient reprendre à tout moment», à condition que Washington s’en tienne à son rôle de «médiateur équitable». Dans le même ordre d’idées, le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh a déclaré hier que «le président Assad n’a fait que rejeter à Genève une nouvelle exigence israélienne transmise par Bill Clinton. L’État hébreu, a-t-il expliqué, veut maintenir la souveraineté totale sur toute la rive du Jourdain et le lac de Tibériade, ce qui constitue un véritable recul par rapport aux engagements de Rabin et aux résolutions 242 et 338 de l’Onu». En tout état de cause, et malgré les échos pessimistes colportés hier en Israël selon lesquels «les chances d’un accord avec la Syrie étaient passées», un autre son de cloche prévalait aux États-Unis. À ce propos, le Haaretz avait fait savoir que le président Clinton – ce que Washington a démenti en fin de soirée – a proposé aux deux antagonistes de nommer un émissaire spécial qui ferait la navette entre les deux pays pour rapprocher les points de vue et relancer les négociations. D’ailleurs, selon les sources diplomatiques arabes, les négociations israélo-syriennes «ne sont pas complètement rompues» et pourraient officiellement reprendre «avant le 15 avril».
Poursuivant la partie de yo-yo engagée entre eux depuis le sommet de Genève, la Syrie et Israël alternent fermeté et ouverture, tout en se rejetant toujours la responsabilité de l’échec de la rencontre entre le président Bill Clinton et son homologue syrien Hafez el-Assad. Ainsi, au vu de la porte quand même «laissée entrouverte» par Barak au lendemain des entretiens en...