Lingerie du nouveau millénaire (photos)

La lingerie féminine est en pleine réforme. De nouvelles matières confortables, ultrasouples, d’un entretien facile, d’un confort rêvé, inoffensives à la peau et en même temps «glamour» sont en train de conquérir doucement mais sûrement le domaine du sous-vêtement féminin. Le gros coton, la laine rêche, le synthétique pelucheux appartiennent à la Préhistoire. Innovations et prouesses techniques se succèdent. Même les marques «large public» se mettent de la partie : slip et caraco d’un seul tenant, dans des matières microfibres, douces au toucher, véritable «seconde peau», à porter du matin au soir en l’oubliant. Inspirées de la technologie du collant, les méthodes de fabrication de la nouvelle lingerie bannissent tout ce qui est susceptible de gratter, irriter, gêner : étiquette, ceintures élastiques, coutures, boutonnages. Un fabricant très connu de collants vient de lancer une maille tubulaire appelée «skinwear». Tricotée comme un collant en une seule fois, sans aucune couture latérale, elle ouvre une ère nouvelle à la lingerie autant féminine que masculine. Grâce à elle, slips, boxers, caleçons, brassières tiennent au corps sans ceinture ni bretelles. Une autre marque récente lance un nouveau concept, le «lingeriewear», sans couture et totalement stretch, avec 80 modèles différents en polyamide et coton «diabolo» (dentelle élastique). À signaler : une tendance générale de prix à la baisse. Même les grands du luxe, tels que Ralph Lauren ou Calvin Klein, proposent des lignes en microfibres très sophistiquées à des prix (relativement) doux, comme leurs matières premières.