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Actualités - CHRONOLOGIE

Et si la décision de retrait n'était qu'une manoeuvre ? Les commentaires de Lahoud sur le repli israélien attirent l'attention de Washington

Les États-Unis suivent de près la détérioration de la situation au Liban-Sud, après la déclaration du chef de l’État, le général Émile Lahoud, selon laquelle la présence palestinienne au Liban représentera un facteur d’instabilité dans la bande frontalière au cas où Israël retirerait ses troupes sans accord préalable avec le Liban et la Syrie. C’est ce qu’on a révélé hier de sources diplomatiques, citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Selon les mêmes sources, Washington examine soigneusement la position du chef de l’État et a demandé officiellement à connaître la teneur des déclarations qu’il avait faites pour commenter la décision israélienne de se retirer des parties occupées du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest sans accord préalable avec le Liban et la Syrie. Si les États-Unis sont intéressés par les propos du chef de l’État, c’est parce qu’ils soulèvent deux problèmes, a-t-on précisé de mêmes sources : celui du dossier des réfugiés palestiniens que le Liban veut à tout prix régler et celui de la poursuite des opérations de résistance. Selon les mêmes sources, en évoquant le facteur d’instabilité que représente la présence palestinienne au Liban dans le cadre d’un retrait unilatéral, Beyrouth a voulu adresser à tous les pays concernés par le processus de paix un message clair selon lequel il n’est pas près d’accepter le maintien des réfugiés palestiniens sur son sol. De mêmes sources, on souligne aussi qu’au cas où le gouvernement israélien adopterait la proposition du chef d’état-major de son armée et déciderait de maintenir des positions en territoire libanais au niveau de la frontière, proposition que Barak a rejetée hier, mais dont l’examen doit se poursuivre la semaine prochaine, Beyrouth considérera alors le retrait israélien comme un redéploiement, ce qui implique la poursuite des opérations anti-israéliennes. De mêmes sources, on n’exclut pas que la décision de retrait soit une manœuvre s’inscrivant dans le cadre des pressions exercées sur la Syrie pour l’amener de nouveau à la table des négociations.
Les États-Unis suivent de près la détérioration de la situation au Liban-Sud, après la déclaration du chef de l’État, le général Émile Lahoud, selon laquelle la présence palestinienne au Liban représentera un facteur d’instabilité dans la bande frontalière au cas où Israël retirerait ses troupes sans accord préalable avec le Liban et la Syrie. C’est ce qu’on a...