Le président de la République, le général Émile Lahoud, a qualifié de «bombe à retardement» la question des réfugiés palestiniens et réitéré sa demande de les rapatrier pour garantir une paix durable au Proche-Orient, dans des déclarations au quotidien arabe al-Hayat, publiées hier. «Les Palestiniens doivent partir (...). Il faut qu’ils sachent qu’à la fin ils partiront», a-t-il souligné. «S’ils restent ici, ils représenteront une bombe à retardement susceptible d’exploser à tout instant», a martelé le chef d’État. «Nous voulons en finir avec ce problème. S’il n’y a pas de paix au Liban, il n’y en aura nulle part ailleurs et sûrement pas en Israël», a-t-il estimé. M. Lahoud avait averti mercredi que le Liban n’était pas disposé à protéger Israël contre d’éventuelles attaques dirigées contre son territoire après un retrait unilatéral israélien du Liban-Sud et laissé entendre que ces attaques pourraient être le fait de Palestiniens armés. Sur un autre plan, M. Lahoud a reçu hier au palais de Baabda le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh avant l’ouverture du Conseil ministériel de la Ligue arabe au Grand sérail.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a qualifié de «bombe à retardement» la question des réfugiés palestiniens et réitéré sa demande de les rapatrier pour garantir une paix durable au Proche-Orient, dans des déclarations au quotidien arabe al-Hayat, publiées hier. «Les Palestiniens doivent partir (...). Il faut qu’ils sachent qu’à la fin ils...
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