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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil de la Ligue - Un communiqué de routine pour masquer les divergences arabes Le retrait israélien occulté (photos)

C’est finalement sur un communiqué de routine que s’est achevée hier, avec 24 heures d’avance sur le programme initial, la 112e session des ministres arabes des Affaires étrangères, venus se réunir à Beyrouth pour marquer leur solidarité avec le Liban à la suite de la tournure dramatique prise par les événements au Liban-Sud. «Historique», la réunion du Conseil de la Ligue arabe ne l’a donc été que par sa tenue au Liban, et par le fait que la question libanaise a été à peu près la seule à avoir été examinée, les autres points inscrits à l’ordre du jour ayant été remis à une rencontre ultérieure. Certes, le chef du gouvernement Sélim Hoss pouvait annoncer au terme des discussions que le monde arabe s’est en fin de compte aligné sur le document présenté par le Liban «dans son essence», sinon dans sa formulation. Des demandes aussi importantes aux yeux de Damas et de Beyrouth que l’arrêt de la normalisation de certains États arabes avec Israël et le droit au retour des réfugiés palestiniens figurent en effet en bonne place dans le communiqué final en 18 points. Toutefois, concernant notamment le premier sujet, aucune démarche concrète et contraignante n’est envisagée, les pays intéressés étant simplement «invités à revoir» leur position à ce sujet. Quant à la question du versement des aides financières promises par les Arabes au Liban, et jamais payées, elle est également évoquée, mais dans une formulation qui tient plus du vœu pieux que d’une réelle volonté de passer à l’acte. Enfin, et surtout, le 19e point absent de la déclaration finale est révélateur des divergences interarabes. Aucune mention n’est ainsi faite de la décision annoncée par Israël de retirer ses troupes du Liban-Sud d’ici à juillet prochain, ni dans le sens voulu par Beyrouth et Damas, qui y voient un «piège», ni dans celui de l’Égypte, qui l’estime au contraire «judicieuse», ni même dans l’approche médiane utilisée par le prince Séoud al-Fayçal, chef de la diplomatie séoudienne. Ce dernier y a vu un développement «important» mais qu’il s’agira de «tester» sur le terrain. Cette question a pourtant été au centre de plusieurs interventions, ainsi que d’une réunion tripartite égypto-syro-séoudienne en marge de la conférence.
C’est finalement sur un communiqué de routine que s’est achevée hier, avec 24 heures d’avance sur le programme initial, la 112e session des ministres arabes des Affaires étrangères, venus se réunir à Beyrouth pour marquer leur solidarité avec le Liban à la suite de la tournure dramatique prise par les événements au Liban-Sud. «Historique», la réunion du Conseil de la...