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Actualités - CHRONOLOGIE

Ligue arabe - Beyrouth réclamerait le gel de la normalisation avec l'Etat Hébreu Aider le Liban sans compromettre la paix (photos)

Le Conseil de la Ligue arabe qui tient aujourd’hui à Beyrouth une réunion historique parviendra-t-il à concilier ces deux impératifs que sont l’appui ferme, sans concession, au Liban et la nécessité de ne pas compromettre les chances de la paix ? Droit de retour des Palestiniens, gel de la normalisation en cas d’obstination israélienne à entraver le processus de paix, aide financière importante (2 milliards de dollars) sont les trois piliers du document de travail libanais qui sera examiné par le Conseil de la Ligue, selon des sources informées. Deux tendances se font jour au sein du Conseil. La Syrie a donné le ton hier, en affirmant, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, que ceux qui laissent entendre que Damas est embarrassé à l’idée d’un retrait unilatéral de l’armée israélienne du Liban, conforme à la résolution 425 du Conseil de sécurité de l’Onu, «nourrissent de mauvaises intentions» à l’égard du Liban, de la Syrie et des Arabes. L’Égypte tient un langage plus modéré. Reflétant cette volonté de souplesse, le chef de la diplomatie égyptienne Amr Moussa a affirmé hier que «l’amélioration du climat est un facteur important pour restaurer la confiance des négociateurs arabes. Elle est utile à tous». Le Liban, lui, a appris à être méfiant. Un retrait unilatéral du Liban n’est pas forcément un pas vers la paix, estiment les milieux officiels, et il ne faut pas que la décision prise par le gouvernement israélien influe sur la fermeté de ton du Conseil de la Ligue. La balle est à présent dans le camp israélien, et c’est à Barak de dissiper toute ambiguïté sur ses intentions de paix. Page 2Le Conseil de la Ligue arabe qui tient aujourd’hui à Beyrouth une réunion historique parviendra-t-il à concilier ces deux impératifs que sont l’appui ferme, sans concession, au Liban et la nécessité de ne pas compromettre les chances de la paix ? Droit de retour des Palestiniens, gel de la normalisation en cas d’obstination israélienne à entraver le processus de paix, aide financière importante (2 milliards de dollars) sont les trois piliers du document de travail libanais qui sera examiné par le Conseil de la Ligue, selon des sources informées. Deux tendances se font jour au sein du Conseil. La Syrie a donné le ton hier, en affirmant, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, que ceux qui laissent entendre que Damas est embarrassé à l’idée d’un retrait unilatéral de l’armée israélienne du Liban, conforme à la résolution 425 du Conseil de sécurité de l’Onu, «nourrissent de mauvaises intentions» à l’égard du Liban, de la Syrie et des Arabes. L’Égypte tient un langage plus modéré. Reflétant cette volonté de souplesse, le chef de la diplomatie égyptienne Amr Moussa a affirmé hier que «l’amélioration du climat est un facteur important pour restaurer la confiance des négociateurs arabes. Elle est utile à tous». Le Liban, lui, a appris à être méfiant. Un retrait unilatéral du Liban n’est pas forcément un pas vers la paix, estiment les milieux officiels, et il ne faut pas que la décision prise par le gouvernement israélien influe sur la fermeté de ton du Conseil de la Ligue. La balle est à présent dans le camp israélien, et c’est à Barak de dissiper toute ambiguïté sur ses intentions de paix.
Le Conseil de la Ligue arabe qui tient aujourd’hui à Beyrouth une réunion historique parviendra-t-il à concilier ces deux impératifs que sont l’appui ferme, sans concession, au Liban et la nécessité de ne pas compromettre les chances de la paix ? Droit de retour des Palestiniens, gel de la normalisation en cas d’obstination israélienne à entraver le processus de paix,...