Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Boueiz espère des résolutions concrètes

«Le Liban est un front commun à tout le monde arabe. Si cette ligne de défense s’effondre, se sont tous les autres pays arabes qui en pâtiront», a indiqué M. Farès Boueiz. Commentant la tenue du sous-sommet de la Ligue après avoir été reçu par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, l’ancien ministre des Affaires étrangères a exprimé l’espoir de voir les participants parvenir à des décisions concrètes. «La décision d’Israël de se retirer du Liban-Sud n’est pas encore claire, et demeure, jusqu’à présent, une décision de principe» a affirmé Boueiz. «Nous continuons d’ignorer à l’heure présente si ce retrait se fera au-delà des frontières internationales, ou s’il vise à garder certaines régions libanaises sous occupation», a-t-il ajouté. La seconde inconnue, a-t-il poursuivi, est celle de savoir ce qui adviendra, à ce moment, de l’Armée du Liban-Sud. Si l’État hébreu décide de retirer ses forces régulières en même temps que celles de l’ALS, cela signifierait une application de la résolution 425. Dans le cas contraire, le retrait de la seule armée de l’État hébreu devrait être comme une manœuvre pour satisfaire l’opinion publique israélienne et internationale ; cela impliquerait un maintien de la tension sur le front, par le biais d’opérations effectuées par les lahdistes, a précisé M. Boueiz, qui s’attend dans ce cas de figure à une éventuelle dégradation de la situation au Sud. Évoquant la question du référendum qui pourrait être soumis au peuple israélien sur un retrait du Golan syrien, M. Boueiz a qualifié cette décision de «rédhibitoire». Cependant, et dans ce climat général marqué «tantôt par des blocages, tantôt par des espoirs portés sur le processus de paix», l’ancien ministre a fait part de sa conviction que les négociations pourraient être pratiquement à leur stade final «à condition que les pourparlers reprennent dans les semaines à venir». Sinon, dit-il, «je crains fort que nous n’ayons à faire face une impasse». Sérail Les audiences de Hoss Le Premier ministre Sélim Hoss a reçu hier dans la matinée le nouveau directeur général du ministère de la Justice, le juge Omar Natour, dans le cadre d’une visite protocolaire. Notons que M. Hoss avait pris contact en cours de journée avec le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman, en tournée au Liban-Sud, pour s’enquérir de la situation. M. Hoss a par ailleurs reçu une délégation de la Marche de la réconciliation présidée par Mme Cathy Naples en présence du vice-président de l’Union libanaise culturelle dans le monde, M. Samir Kreidiyé.
«Le Liban est un front commun à tout le monde arabe. Si cette ligne de défense s’effondre, se sont tous les autres pays arabes qui en pâtiront», a indiqué M. Farès Boueiz. Commentant la tenue du sous-sommet de la Ligue après avoir été reçu par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, l’ancien ministre des Affaires étrangères a exprimé l’espoir de...