Chypre, qui pâtit d’une réputation de paradis fiscal pouvant servir au blanchiment d’argent, est sur le point de renoncer à son statut de zone offshore pour entrer dans l’Union européenne. Selon le président de la mission d’information du Parlement français sur «les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux en Europe», les 30 000 sociétés offshore basées à Chypre ne permettent pas l’identification des ayants droit économiques, car ce sont des sociétés-écrans Les autorités chypriotes affirment que leur Banque centrale contrôle ces sociétés, mais la communauté internationale est sceptique. Chypre est notamment soupçonné, en particulier par les États-Unis, de servir de «lessiveuse» pour les capitaux de la mafia russe et de faire fructifier des capitaux serbes en violation des sanctions internationales frappant le régime du président yougoslave Slobodan Milosevic.
Chypre, qui pâtit d’une réputation de paradis fiscal pouvant servir au blanchiment d’argent, est sur le point de renoncer à son statut de zone offshore pour entrer dans l’Union européenne. Selon le président de la mission d’information du Parlement français sur «les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux...
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