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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Développement - Un député européen reçu par le ministre des Ressources Douze millions de francs de la région Rhône-Alpes à l'OEB

Douze millions de francs : tel est le montant de l’aide française, plus précisément celle offerte par la région Rhône-Alpes, à l’Office des eaux de Beyrouth. Cette somme aidera à développer des projets en rapport avec la protection des sources hydrauliques, l’informatisation et, surtout, la création d’un centre de formation aux métiers de l’eau, dont la mission principale sera le transfert des technologies françaises au Liban. Dans le cadre de cette coopération franco-libanaise, M. Thierry Cornillet, député européen et vice-président de la région Rhône-Alpes, en visite au Liban, a été reçu hier par M. Sleiman Traboulsi, ministre des Ressources hydrauliques et électriques. M. Cornillet était accompagné de M. Philippe Lecourtier, ambassadeur de France, ainsi que de plusieurs cadres de l’ambassade. Étaient également présents à la réunion MM. Rakan Dandache et Rizk Freiha, respectivement PDG et directeur général de l’Office des eaux de Beyrouth. « Je voudrais insister sur l’intérêt qu’il y a pour l’ambassadeur de France et pour nous d’être reçus par le ministre des Ressources hydrauliques et électriques» , a déclaré M. Cornillet, à l’issue de la réunion. «L’eau, qui est un problème que rencontre n’importe quel pays, représente une zone de partenariat entre la France et le Liban. En ce qui nous concerne, nous avons signé une convention de partenariat entre la région Rhône-Alpes et l’Office des eaux de Beyrouth». «À l’origine de la signature de cette convention, a-t-il poursuivi, il existe un souci de transfert de technologies, de formation des techniciens dans un centre réservé aux métiers de l’eau. De manière plus générale, nous avons adopté une vision à plus long terme, qui vise à l’amélioration de nos relations sur une base technique et dans l’intérêt des populations. L’eau est avant tout un problème lié aux utilisateurs». M. Cornillet a estimé qu’«il y a eu un réel souci de la part des Offices des eaux du Liban, particulièrement celui de Beyrouth, de garantir le meilleur service aux populations après les années de guerre, et c’est dans cette perspective que nous situons le partenariat français». En quoi consiste l’aide de la région Rhône-Alpes ? L’aide actuelle servira à installer un centre de formation aux métiers de l’eau», a-t-il précisé. «C’est-à-dire que nous allons aboutir à un transfert de nos méthodes de gestion françaises en faveur des techniciens de l’eau, de façon à ce que le travail considérable qui est le leur puisse être amplifié, et donner au bout du compte dans les robinets la meilleure eau de la meilleure qualité». Centre de formation Interrogé sur la qualité des services offerts dans le cadre de la coopération française, M. Dandache a déclaré : «Je voudrais rappeler que la France nous soutient énormément, et que les relations franco-libanaises étaient et demeurent d’une grande importance. La présence aujourd’hui de l’ambassadeur de France et du député européen ne sont qu’une preuve de plus de la force des liens qui unissent nos deux pays». «Ce projet n’est qu’une partie d’un plan élaboré par le conseil d’administration de l’Office des eaux de Beyrouth, a-t-il ajouté. Il vise à compenser le retard survenu durant la guerre au niveau des services de distribution de l’eau, de la qualité de l’eau, ou de son prix de revient. Avec la nouvelle direction de la région Rhône-Alpes, le partenariat s’est poursuivi et nous avons signé de nombreux accords, dans le but de protéger les sources d’eau, d’informatiser nos installations et de créer le centre de formation». Ce centre, M. Dandache espère qu’avec l’aide de la région Rhône-Alpes, profitera non seulement à l’Office des eaux de Beyrouth mais à tous les autres offices, et qu’il prendra peu à peu une importance régionale. Selon lui, M. Traboulsi a exprimé lors de la réunion l’intérêt porté par le gouvernement aux opérations qui peuvent combler le plus rapidement possible, et le plus parfaitement possible, les lacunes dans les services publics. Cette aide française consiste-t-elle simplement en un don ou sera-t-elle suivie un soutien continu ? «À ces 12 millions de francs succédera un programme d’aide qui s’étalera sur les années à venir et qui ira croissant», a répondu M. Dandache. «Les services continueront à être assurés par l’intermédiaire notamment des PME françaises, qui offriront les prix les plus compétitifs. En ce qui concerne les entrepreneurs libanais, ils seront étroitement associés aux travaux qui se feront localement».
Douze millions de francs : tel est le montant de l’aide française, plus précisément celle offerte par la région Rhône-Alpes, à l’Office des eaux de Beyrouth. Cette somme aidera à développer des projets en rapport avec la protection des sources hydrauliques, l’informatisation et, surtout, la création d’un centre de formation aux métiers de l’eau, dont la mission...