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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Une position en contradiction avec la politique de la France, souligne le Hezbollah

Le Hezbollah a estimé dans un communiqué que la critique exprimée à son égard par le Premier ministre français était «agressive», «raciste», contraire aux «principes» et aux «intérêts» de la France au Proche-Orient et a appelé Paris à «agir vite pour effacer la honte». Le député du Bloc de la fidélité à la résistance, Ali Hajj Hassan, n’a d’ailleurs pas exclu, en soirée, une rectification de la position française. Il a ainsi déclaré que le Hezbollah «attendrait avant de porter un jugement définitif» sur la position de Paris. Pour en revenir au communiqué, le parti islamiste a déclaré que «la position de (M.) Jospin met la France en contradiction avec ses intérêts au Liban et dans le monde arabe, et avec ses tentatives de bâtir une politique arabe qui prenne en considération un rôle français indépendant de la politique américaine». «Les peuples et les gouvernements libanais et arabes ont été surpris par la position raciste de (M.) Jospin légalisant le néonazisme incarné par le terrorisme sioniste qui tue les enfants et détruit l’infrastructure», a-t-il ajouté. «La position de (M.) Jospin oblige la France, associée aux accords d’avril grâce à l’insistance du Liban et de la Syrie, à couvrir la violation de ces accords contrairement à ses engagements», affirme le communiqué avant de poursuivre : «Cette déclaration immorale sape les fondements de la politique française et (…) le Premier ministre commet un énorme crime pour mettre en avant ses origines juives même si cela nuit considérablement aux relations franco-arabes». Et le Hezbollah de souligner la nécessité pour la France «d’agir vite pour effacer la honte». Jugeant que M. Jospin a pris «une position agressive qui n’est pas moins cruelle que les crimes sionistes ou leur couverture américaine», le Hezbollah a affirmé : «(M.) Jospin porte atteinte à toutes les valeurs morales, aux normes internationales et à la Charte des droits de l’homme qui font la gloire de la France, rien que pour satisfaire sa tendance sioniste (…). C’est une tache honteuse dans l’histoire de la France (…)», conclut le communiqué.
Le Hezbollah a estimé dans un communiqué que la critique exprimée à son égard par le Premier ministre français était «agressive», «raciste», contraire aux «principes» et aux «intérêts» de la France au Proche-Orient et a appelé Paris à «agir vite pour effacer la honte». Le député du Bloc de la fidélité à la résistance, Ali Hajj Hassan, n’a d’ailleurs pas...