Levée de l'état d'urgence en Galilée L'aviation israélienne poursuit sa tactique de rispote au coup par coup

L’aviation israélienne a poursuivi hier sa tactique visant à riposter au coup par coup à toute attaque contre les positions israéliennes ou celle de l’Armée du Liban-Sud dans la partie occupée. Les chasseurs-bombardiers ont mené au cours des dernières vingt-quatre heures une douzaine de raids à la suite d’une série d’attaques lancées par le Hezbollah et le mouvement Amal. Dans l’après-midi d’hier, trois raids ont été menés au nord de la bande frontalière. Des appareils israéliens ont tiré vers 15 heures 30 deux missiles air-sol aux abords du village de Jarjouh, jouxtant le secteur central de la zone occupée. Un quart d’heure auparavant, des appareils israéliens avaient bombardé une colline, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah, et un ravin dans les environs d’Aïn Semahié, limitrophes du secteur central de la zone. Cette série de raids a été déclenchée à la suite des attaques lancées par le Hezbollah et Amal contre des positions militaires dans le secteur central de la zone de sécurité. Dans la matinée, un combattant du Hezbollah avait été blessé dans une série de huit raids qui ont visé les positions du mouvement intégriste face au secteur oriental de la bande frontalière. Ces raids répondaient à une opération menée par le Hezbollah contre une patrouille israélienne dans le secteur oriental de la zone occupée. Retour à la normale en Galilée Signalons, d’autre part, qu’après avoir passé trois jours terrés dans les abris, les habitants de la Galilée (nord d’Israël) ont repris hier leurs activités normales à la suite de la levée de l’état d’urgence décrété de crainte d’attaques du Hezbollah. Les autorités israéliennes ont autorisé les habitants à reprendre leur vie normale. Cette décision a été prise après que l’armée eut estimé que le danger de tirs de roquettes du Hezbollah à partir du Liban-Sud était écarté.