Justice - Poursuites pour homicide intentionnel contre Assem Chamss L'enquête préliminaire sur le crime de Hamra a pris fin

Le procureur général près la cour d’appel de Beyrouth, le juge Joseph Maamary, a reçu les résultats de l’enquête sur le meurtre de Kamal Mohammad Ghalayini (47 ans), assassiné mercredi dernier à Hamra près de l’hôtel Comodore. Le juge Maamary a pris connaissance du rapport des enquêteurs et de celui du médecin légiste. Il a engagé des poursuites contre Assem Hamad Chamss qu’il a accusé d’homicide intentionnel conformément à l’article 547 du code pénal, et contre Maher Soubhi Mallah qu’il a accusé de complicité et d’usurpation d’identité conformément aux articles 547, 219 et 406 du code pénal. Le juge Maamary a transmis le dossier au premier juge d’instruction de Beyrouth Abdel Rahman Chéhab L’enquête a montré que Maher Soubhi Mallah (45 ans), arrêté à la suite de l’assassinat, avait prétendu être de nationalité libanaise alors qu’il est détenteur de la nationalité syrienne et avait prétendu se nommer Ali Abdel Karim Ahmad. Il avait dissimulé sa véritable identité dans le but de brouiller les pistes. Maher Soubhi Mallah avait également dissimulé le revolver qui a tué la victime, les forces de l’ordre ont retrouvé l’arme du crime après avoir perquisitionné son domicile à Sabra. Le suspect a avoué avoir pris le revolver de son fils Abdel Rahman Mallah, qui travaille à la boucherie Fresh Meat où le crime s’est produit. Le revolver appartiendrait au propriétaire de la boucherie, Assem Hamad Chamss, principal suspect dans cette affaire. Ce dernier avait déclaré aux enquêteurs que le revolver était tombé de sa main et qu’un coup de feu était parti accidentellement et avait atteint la victime. Le propriétaire de la boucherie avait indiqué que la mort de Kamal Ghalayini était un accident soulignant qu’il était en conversation avec la victime et ne nourrissait à son égard aucune rancune ou hostilité. Après l’accident, Assem Chamss aurait remis le revolver au fils de Maher Mallah qui travaille à la boucherie et qui aurait à son tour remis l’arme à son père. Interrogé par les enquêteurs, Abdel Rahman Mallah a confirmé les dires de son employeur. Les enquêteurs ont également recueilli les propos de plusieurs témoins, qui ont déclaré avoir entendu le coup de feu. Les témoins ont affirmé n’avoir pas vu la personne qui a tiré sur Kamal Mohammad Ghalayini.